Daech : le pire pour seule politique il se la joue au hypocrite au Canada et Québec pour tous avoir le jours ca leurs seras refuser ill en viendrons a la solution qui seule il connaisse la violence et Barbaries ils ce servent d innocente personne!

Daech : le pire pour seule politique il se la joue au hypocrite au Canada et Québec pour tous avoir le jours ca leurs seras refuser ill en viendrons a la solution qui seule il connaisse la violence et Barbaries ils ce servent d innocente personne!

Daech nous tend deux pièges, au demeurant assez grossiers, en escomptant que nous aurons la sottise de nous y laisser prendre. On peut être à la fois terroriste et manipulateur.

 

Deux points à ne jamais oublier, s’agissant de Daech.

Les caïds du gang englobent dans un même mépris la vie, l’humanité, la vie humaine, en tout cas celle de leurs hommes de main et de leurs victimes.

Ce n’est pas la volonté de nuire, de détruire, de massacrer qui fait défaut aux dirigeant et aux adeptes du groupe dit « État islamique », mais seulement la capacité. S’ils n’en font pas plus que ce qu’ils nous font, c’est parce qu’ils ne le peuvent pas.

N’ayez pas la naïveté de reprocher au « calife », à ses lieutenants et à leurs affiliés de pratiquer la politique du pire. Ils en riraient de pitié. Le pire est la seule politique qu’ils connaissent.

Il est conforme à leur idéologie de malades et à leurs folles ambitions de porter partout l’incendie, aussi bien dans le monde civilisé que là où la seule loi est celle de la jungle. S’ils ont décidé, ces dernières semaines, de s’en prendre plus particulièrement à la Russie et à la France, c’est naturellement pour exercer des représailles contre deux pays qui sont montés, chacun avec ses moyens, en première ligne, et accessoirement pour en faire des exemples qui donnent à réfléchir à ceux qui seraient tentés de les imiter.

Mais une autre raison explique cette exportation soudaine et massive de leurs méthodes et de leurs assassins : Daech est en difficulté sur le terrain où, sans les mettre encore à genoux, les bombardements massifs et ciblés des aviations russe, américaine et française gênent considérablement les mouvements des djihadistes, mais surtout les privent depuis peu des ressources vitales que leur apportaient l’extraction et le commerce illégal et juteux du pétrole. Il est même question de s’intéresser aux transactions bancaires douteuses et aux financements semi-clandestins de l’organisation, et le précédent d’Al Capone est là pour nous rappeler que les gangsters sont extrêmement sensibles aux attaques menées contre leur portefeuille.

Mais on se tromperait en ignorant d’autres aspects de la stratégie perverse de l’ennemi. Daech nous tend deux pièges, au demeurant assez grossiers, en escomptant que nous aurons la sottise de nous y laisser prendre. On peut être à la fois terroriste et manipulateur.

En portant la guerre sur le territoire de la France, Daech espère que les attentats perpétrés par ses séides et que la peur, la colère, la méfiance, le ressentiment et les mesures d’ordre public qu’ils entraîneront creuseront puis élargiront un fossé entre la « communauté musulmane » qui vit sur notre sol et le reste de la population, de façon que les tueurs trouvent soutien, appui, caches et recrues parmi leurs supposés coreligionnaires et qu’ils se sentent notamment dans les cités comme des poissons dans l’eau. Leur calcul, cette fois, a été déjoué. Les réactions des Français musulmans, de leurs associations, de leurs porte-parole contrastent singulièrement et heureusement avec la passivité, le silence, voire l’approbation embarrassée ou explicite des tueries de janvier dernier, dirigées contre des journalistes « blasphémateurs » et un magasin cacher.

Les musulmans de France et, au premier rang, les Français musulmans ne se sont pas sentis moins visés par les tueurs que les non-musulmans, leur solidarité n’est pas allée aux criminels mais à leurs victimes et l’ensemble du peuple français, brutalement réveillé de sa torpeur pour retrouver le respect du drapeau, le sens de la nation, l’amour de la patrie, n’a pas commis l’erreur de confondre les quelques centaines d’assassins en puissance, les quelques milliers de salafistes bornés et les quelques millions de braves gens qui ne veulent que vivre et travailler en paix. Pourvu que cela dure.

Sur place, en Syrie et en Irak, le groupe « État islamique » ne pouvait ignorer que ses dernières actions allaient susciter – enfin – des réactions d’une violence proportionnée. Il ne peut lui échapper que l’étau commence – enfin – à se resserrer autour de lui. Mais, intimement mêlé à la population qu’il terrorise et qu’il endoctrine, il escompte qu’une riposte limitée à des bombardements entraînera, malgré toutes les précautions prises, des dégâts collatéraux tels qu’ils amèneront progressivement, à l’intérieur comme à l’extérieur de son emprise, le monde musulman à se dresser contre l’Occident, les « croisés » et l’usage aveugle de leur supériorité.

Le sursaut qu’ont entraîné les attentats de Paris ne doit pas se borner à l’indignation et à l’affirmation de la volonté « impitoyable » d’« éradiquer »l’État islamique. François Hollande entame un périple destiné à persuader les grandes puissances de constituer, sur des bases solides et claires, la « grande coalition » qui viendra à bout du grand banditisme djihadiste. Le président français et ses interlocuteurs vont-ils enfin rompre avec une politique imbécile qui n’a tenu aucun compte des erreurs commises en Irak et en Afghanistan ? Vont-ils enfin admettre qu’aucun partenaire – aucun – ne doit plus être exclu du front commun contre la réincarnation par l’islamo-fascisme, sous une forme différente, du mal absolu contre lequel s’est mobilisée et a triomphé il y a soixante-dix ans l’alliance de l’Ouest démocrate et capitaliste et de l’Est bolchevique ? Ce n’est pas seulement dans les limites de l’Hexagone mais partout à travers le monde qu’il y a état d’urgence.