Deux femmes arrêtées près de Lyon : elles sont soupçonnées d'avoir aidé un candidat au djihad 5 janv. 2016, 15:57 - Avec AFP

Deux femmes arrêtées près de Lyon : elles sont soupçonnées d'avoir aidé un candidat au djihad 5 janv. 2016, 15:57  - Avec AFP

Interpellées ce mardi dans la banlieue de Lyon, les deux femmes sont suspectées d'avoir aidé un détenu qui voulait partir en Syrie pour faire le djihad.

Âgées de 29 et 37 ans, la police les a appréhendées à Vaulx-en-Velin, dans l'est de Lyon selon le site Lyonmag.com.

Elles sont soupçonnées par la Direction général de la sécurité intérieure (DGSI) d'avoir aidé un détenu, condamné pour des délits de droit commun, à s'enfuir en Syrie à l'occasion d'une permission de sortie. Le tout dans le but d'aller faire le djihad en Syrie. 

Selon les autorités, près de 1 800 Français étaient impliqués dans des filières djihadistes en 2015. 600 d'entre eux seraient en Syrie ou en Irak, alors que 250 étaient revenus sur le sol français.

 

Belgique : deux personnes suspectées d'avoir planifié des attentats terroristes à Bruxelles arrêtées

Plusieurs perquisitions sont intervenues dimanche 27 décembre et lundi 28 décembre en Belgique à la demande d'un juge d'instruction de Bruxelles. Deux personnes ont été inculpées.

Tandis que près de six personnes ont été emmenées pour être auditionnées, deux ont été placées sous mandat d'arrêt, tandis que les quatre autres ont été relâchées, rapporte le parquet fédéral de Belgique. Les perquisitions ont été effectuées à Bruxelles, dans le Brabant flamand et près de Liège. L'enquête a mis à jour de sérieuses menaces d'attentats pendant les fêtes qui devaient viser plusieurs lieux emblématiques de la capitale belge.

 

Du matériel de propagande de l'Etat islamique découvert

La première personne placée sous mandat d'arrêt et interpellée l'a été pour des chefs d'accusation de «menaces d'attentats, de participation aux activités d'un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou coauteur». Le deuxième individu arrêté est accusé «du chef de menaces d'attentats et de participation aux activités d'un groupe terroriste, comme auteur ou coauteur», a déclaré le parquet fédéral.

Au cours de ces opérations, la police a trouvé des vêtements militaires et du matériel de propagande de l'Etat islamique. Aucune arme ni explosif n'a été trouvé. Ces recherches n'ont pas de lien avec les attaques de Paris du 13 novembre dernier.

Un des terroristes du Stade de France aurait été signalé par son école bruxelloise

 


Bilal Hadfi, un des kamikazes qui s'est fait exploser à proximité du Stade de France le 13 novembre dernier aurait été signalé par son école à Bruxelles pour des comportements suspects.

Son établissement d'Annessens-Funck à Bruxelles l'avait signalé aux autorités notamment quand Bilal Hadfi s'était réjoui des attentats dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier 2015, rapporte le journal belge Le Soir.

 
Les professeurs et la direction de l'établissement avaient formulé des inquiétudes à plusieurs reprises concernant des opinions radicales formulées en classe par Bilal Hadfi. A la suite de ses propos, il avait été convoqué par le directeur de l'établissement

Les tentatives de tirer la sonnette d'alarme sont restées bloquées au niveau de l'administration

Ce dernier aurait également tenté d'alerter sa direction après le départ en Syrie le 27 avril dernier de l'étudiant devenu terroriste . Toute ses tentatives de tirer la sonnette d'alarme seraient restées bloquées au niveau de l'administration, selon le quotidien.

 

Une enquête de l’organe de contrôle de la police de Belgique serait en cours pour tenter de comprendre pourquoi les informations n'ont pas été transmises à la justice. Bilal Hadfi s'est fait exploser le 13 novembre dernier au stade de France. A la suite de cet attentat, les policiers avaient découvert ses antécédents scolaires.