Loi 59 : le frustrant défaut d’avoir eu raison trop tôt DANIEL LAPRÈS·JEUDI 28 JANVIER 2016 (lisez et c'est des faits Historiques !)

Loi 59 : le frustrant défaut d’avoir eu raison trop tôt DANIEL LAPRÈS·JEUDI 28 JANVIER 2016 (lisez et c'est des faits Historiques !)

Il y a un an, durant les jours suivant l’annonce par Philippe Couillard de la formation du comité qui a accouché de l’infâme loi 59

Arrogant au point de contredire tous ses ministres, de traiter l'opposition de toute sorte de nom et de prendre les citoyens pour des abrutis sans importance!! Enfin bref ce gros criss de mangeur de marde se comporte comme un petit dictateur!! Même Harper en tant que petit dictateur avait plus de classe que cette grosse merde puante!! écrie par un citoyen qui na marre de ces foutu abus pouvoir et ces crossage et ces jeux e mots pour nous ridiculisé alors qui est le ridicule au seins des premiers Ministres et un traître au Québec !!


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Qui piétine nos libertés les plus fondamentales et qui est en voie d’être adoptée par l’Assemblée nationale, j'avais analysé attentivement les déclarations de Couillard et de ses alliés islamistes. Puis je fus le premier, quatre jours à peine après l’annonce du gouvernement, à sonner l'alarme en publiant cet article sur le site de RadioH2O : https://www.radioh2o.ca/une-grave-menace-nommee-couillard/

Mais ma voix n'a pas connu la portée voulue.
D’abord, mis à part l’animateur Carl Monette, de Radio CHOI Québec, qui a eu le courage de me permettre de dénoncer ce qui se tramait, et ce, le jour même où j’ai publié mon article (pour écouter l’entrevue du 15 janvier 2015 : https://radioego.com/ego/listen/1755...), aucun journaliste, commentateur, chroniqueur des massmédias, n’a dit le moindre mot. Et ce silence assourdissant a duré de longs mois. Même les chroniqueurs et animateurs qui s’étaient fait connaître comme des grandes gueules de l’anti-islamisme sont restés muets comme des carpes.
C’est que, dormant au gaz comme toujours, ces soi-disant professionnels de l’information n’ont rien vu venir, leur paresse intellectuelle les ayant empêchés de prendre le temps et la peine d’analyser les propos alors tenus par Couillard, ses ministres et leurs alliés pro-charia. Et bien sûr, n’ayant pas d’antenne au-delà de leurs confortables serres chaudes médiatiques, ils n’ont pu entendre mes cris, qui pourtant étaient facilement repérables, puisqu’il suffisait de chercher “Loi 59” et “Couillard” sur Google pour qu’on y parvienne sans peine, surtout après mon passage à l’émission MONETTE.
Nos papoteux médiatisés ne se sont réveillés que très graduellement et seulement à partir du moment où le gouvernement Couillard a déposé son projet de loi. Mais c’était déjà trop tard, puisque les mois qui avaient précédé auraient permis d’alerter un large public et de susciter la mobilisation citoyenne en vue de contrer cette menace à nos libertés, qui était nettement perceptible dès janvier 2015.
C’est donc en toute quiétude d’esprit que le gouvernement Couillard aura pu concocter son inique et liberticide mesure. Et pour la résistance, il était pratiquement trop tard. La commission parlementaire sur le projet de loi aura certes permis l’expression d’une vive dissidence, mais ce n’était là que vaines paroles, car si vous ne constituez pas un rapport de forces politique permettant de traduire vos préoccupations dans la réalité, celles-ci resteront lettre morte une fois prononcées, fut-ce dans le cadre solennel du Salon Rouge de l’Hôtel du Parlement.
Voyez donc ce que j’écrivais il y a plus d’un an. Vous pourrez comparer ce que j’y prédisais à ce qui se passe présentement, avec l’odieuse loi 59 qui sera prochainement imposée grâce à la majorité parlementaire dont dispose le gouvernement Couillard :
«D’abord, selon Philippe Couillard, la «radicalisation» ne provient pas en premier lieu du fanatisme religieux lui-même, mais de ceux qui peuvent le critiquer ou le dénoncer. Durant les années 1930, Couillard aurait probablement désigné comme fauteurs de «radicalisation» les antinazis (comme par exemple l’écrivain Klaus Mann) qui dénonçaient durement le mouvement hitlérien. Ou encore les dissidents sous l’Union soviétique stalinienne.
Ensuite, Couillard confie aux pro-charia qu’il a invités à faire partie de ce comité le mandat de cibler les propos et gestes «haineux», donc de définir la «haine» en question et de désigner ceux qu’ils accusent de propager ladite «haine». Et l’État pourra ensuite sévir.
On sait par exemple que plusieurs de ceux et celles avec qui Couillard et Weil se sont pavanés le 17 novembre, et qui feront partie dudit comité, ont déjà à plusieurs reprises, accusé de «haineux» plusieurs chroniqueurs, blogueurs, éditeurs (y compris votre humble serviteur) et sites web qui critiquent l’islam radical et analysent les ramifications des mouvances pro-charia. Donc on peut déjà avoir une certaine idée de ce à quoi l’on peut s’attendre de la part des alliés pro-charia de Couillard.
J’ajoutais notamment :
«Il faut bien mesurer la portée potentiellement dévastatrice pour nos libertés de cette mesure sournoise que Philippe Couillard se prépare à nous imposer. Il s’agit carrément d’un retour à l’époque sombre où l’État servait de «bras séculier» aux pouvoirs religieux. Et en cela, Couillard est sans aucun doute le dirigeant politique occidental allant le plus loin dans le sens d’un retour en arrière de quelques siècles.
Je m’explique : jusqu’à en gros la fin du dix-huitième siècle, donc avant l’avènement des Lumières et de bon nombre de révolutions ayant jeté à bas l’absolutisme tant monarchique que religieux, les pouvoirs religieux dépistaient, traquaient et persécutaient les hérétiques et mal-pensants.
À cet effet, on connaît notamment le rôle sinistre et cruel de la célèbre Inquisition. Par contre, l’Inquisition, qui était une institution de l’Église, ne procédait pas elle même aux arrestations, tortures et mises à mort des hérétiques, même si c’est elle qui supervisait les tortures et prononçait les condamnations. C’est que le pouvoir religieux refusait de voir ses mains souillées de sang.
Par conséquent, le pouvoir religieux confiait à l’État la responsabilité de sévir et de punir à sa place. D’où l’expression de l’État «bras séculier» de l’Église, une expression qui ne rappelle que de sinistres souvenirs et qui caractérise l’une des époques les plus sombres que la civilisation occidentale aura traversée au cours de son histoire.
L’analogie entre ce sinistre passé et ce que Philippe Couillard est en train de préparer n’a rien d’exagéré. Bien entendu, cela n’aboutira pas en tortures et encore moins en mises à mort (en tout cas pas par l’État). Mais il n’en demeure pas moins que le comité prétendument «multipartite» de Couillard, qui en réalité, comme nous l’avons vu, ne réunira que des fonctionnaires et des pro-charia, vise à permettre aux pro-charia de désigner les mal-pensants contre lesquels le gouvernement devra sévir.
Autrement dit, Philippe Couillard est en train de servir sur un plateau d’argent aux propagateurs de la charia la possibilité d’utiliser notre propre État pour sévir contre le délit de blasphème, délit que, soit dit en passant, le président de ce tribunal arbitraire et orwellien qu’est la Commission des «droits» de la personne du Québec, l’inquiétant Jacques Frémont, a récemment demandé de rendre punissable par la loi en le faisant inclure dans la Charte québécoise des droits et libertés. À l’appui de sa déplorable requête, Frémont a même invoqué le projet de résolution anti-blasphème que les pays régis par la charia cherchent depuis des années à faire adopter par l’ONU !
C’est pourquoi il est possible de parler de retour de l’État en tant que bras séculier du pouvoir religieux, car c’est là précisément ce que Philippe Couillard cherche à imposer aux Québécois, en détournant leur propre État au service de adeptes de la charia, donc de l’islam radical, qui cherchent à anéantir nos libertés fondamentales, dont le droit de critiquer les croyances surnaturelles et les pratiques souvent sexistes, arriérées, obscurantistes, totalitaires, suprématistes qui leur sont souvent inhérentes, en particulier pour ce qui est de la charia.»
Enfin, parce que nos libertés étaient en jeu, je concluais en appelant à stopper Couillard. Malheureusement, cet appel aura été totalement vain. Pourquoi donc ? Je vois trois principales raisons :
1) L’opposition parlementaire a été d’une navrante et choquante faiblesse. Mis à part la critique informée et intelligente des députées Agnès Maltais, du Parti Québécois, et Nathalie Roy, de la Coalition Avenir Québec, aucun travail de fond n’a été fait par les deux grands partis d’opposition pour contrer ce projet de loi odieux qui constitue la pire menace pesant sur nos libertés depuis au moins l’époque de répression qui a suivi les Rébellions des Patriotes de 1837-38. Et nulle stratégie ou tactique parlementaire n’a été déployée - ni même envisagée, semble-t-il - pour mettre des bâtons dans les roues à l’adoption de cette funeste loi;
2) Les commentateurs médiatisés, même ceux qui, habiles dans l’art du racolage, se font aller les babines de temps en temps contre l’islam radical, sont restés muets comme des carpes, alors que, dès janvier 2015, les déclarations de Couillard, de ses ministres concernés et de leurs alliés pro-charia nommés au comité qui a accouché de la loi 59, indiquaient clairement ce qui s’en venait, et qu’il aurait fallu dès lors dénoncer à grands cris sur le plus grand nombre possible de tribunes;
3) La faiblesse de la résistance populaire à l’islamisation, dont la charia est une dimension qui est fort bien servie par la censure imposée par la loi 59. Les mouvances déjà engagées dans cette lutte étaient incapables de s’organiser en conséquence, vu l’indécrottable carence de maturité politique qui les caractérise. En effet, on s’y agite de manière incohérente, sans stratégie, sans discipline, comme des poules sans tête qui ne savent ce qu’elles font ni vers où elles vont.
Et intellectuellement, le niveau de la résistance est pitoyable, ce qui la met à la merci des états d’âme du moment de chroniqueurs et commentateurs ineptes qui par exemple, il y a à peine quelques jours, tombaient à bras raccourcis sur Justin Trudeau suite à sa réaction ignoble au lendemain des assassinats de sept de nos compatriotes québécois à Djarkarta et à Ouagadougou, mais qui aussi du même élan, comme les Denise Bombardier, Dominic Maurais et Michel Hébert, se sont mis à encenser un Philippe Couillard lequel pourtant, tout en ayant à cette occasion déclaré que «jamais mon gouvernement ne cédera sur les libertés et la démocratie», se préparait à faire exactement le contraire, comme on l’a vu ces derniers jours avec le refus du gouvernement de retirer les articles les plus liberticides de son projet de loi (voyez :https://quebec.huffingtonpost.ca/agn...).
Des chroniqueurs et animateurs censés être chevronnés et grassement payés pour suivre de près les dossiers sur lesquels ils pérorent auraient dû relever cette contradiction, qui était pourtant tellement flagrante et que pour ma part je me suis empressé de dénoncer... encore une fois à l’émission de Carl Monette, le seul animateur d’un massmédia qui a assez de cran pour permettre à temps l’information du public sur ce dossier aux lourdes conséquences pour nos libertés.
De plus, je dois souligner le fait que, ces derniers jours dans les rangs mêmes de la résistance anti-islam radical, plusieurs ont eu à mon endroit des propos acrimonieux (ce dont en vérité, sur le plan personnel, je me fous complètement), parce que j’avais osé critiquer l’ineptie dont les Bombardier, Maurais et Hébert avaient alors fait preuve.
C’est que bien des gens, même parmi ceux qui croient combattre l’islam radical, se contentent de demi-mesures quant à la rigueur et au professionnalisme de nos papoteux médiatisés. Mais cela n’est guère étonnant, car, comme l’écrivait l’impitoyablement lucide Pierre Baillargeon il y a plus de cinquante ans : «Plus ou moins amorphes, vivant à peu-près, nous nous contentons d'approximations» (Sur Baillargeon, voyez : https://glanureshistoriquesduquebec.blogspot.ca/...)
Il aura donc suffi que ces chroniqueurs n’énoncent qu’une parcelle d’évidence (par exemple que Justin Trudeau est «dangereux» - ce qu’il est vraiment) pour qu’on se pâme de reconnaissance à leur endroit et qu’on se félicite de leur sublime clairvoyance, et ce, même si les papoteux en question ont profité de la même occasion pour encenser un Couillard alors même qu’il venait hypocritement d’affirmer son attachement à nos libertés et notre démocratie, et ce, au moment même où il s’apprêtait à les piétiner comme jamais on ne l’a vu dans l’histoire du Québec des 200 dernières années.
Quand un grand nombre de personnes dans les mouvances prétendument engagées contre l’islam radical, et qui de ce fait sont censées être lucides, se satisfont d’une telle médiocrité - qui dans ce cas-ci ainduit en erreur -, quand donc on n’exige pas davantage de rigueur, de cohérence et de compétence de la part de nos élites médiatiques, ça donne ce que l’on voit présentement se dérouler sous nos yeux : nos libertés, notre culture, notre identité, sont foulées aux pieds, et notre propre État est détourné contre nous-mêmes et contre nos droits.est du piétinement qu’il s’apprête à faire subir à nos libertés et de sa servilité à l’égard de l’islam radical, n’est certainement pas moins «dangereux» que Justin Trudeau. a
Quand un grand nombre de personnes dans les mouvances prétendument engagées contre l’islam radical, et qui de ce fait sont censées être lucides, se satisfont d’une telle médiocrité - qui dans ce cas-ci a servi à induire le public en erreur -, quand donc on n’exige pas davantage de rigueur, de cohérence et de compétence de la part de nos élites médiatiques ou autres, ça donne ce que l’on voit présentement se dérouler sous nos yeux : nos libertés, notre culture, notre identité, sont foulées aux pieds, et notre propre État est détourné contre nous-mêmes et contre nos droits.
Mais au fond, on l’aura bien mérité, compte tenu de notre exaspérante complaisance pour la médiocrité et de notre amour des approximations si rassurantes puisqu’elles ne sont pas trop exigeantes pour ce qu’on est censé avoir entre les deux oreilles. C’est que nous, Québécois, avons trop facilement oublié cette vérité jadis proclamée par l’un des grands tribuns de notre histoire, Armand Lavergne : «Pour sauver nos droits, il faut combattre et se sacrifier». Il semble donc que nous ayons trouvé plus confortable de nous vautrer dans la médiocrité, quitte à en perdre nos droits et à laisser notre Québec se faire saccager. (Sur Lavergne, voyez : 
En tout cas, croyez-moi, j’aurais tellement aimé avoir eu tort, il y a un an...
N.B. : Deux mois après mon article du 15 janvier 2015, je publiais un second article pour tenter de sonner une nouvelle fois l’alarme tandis qu’il était encore temps. Mais je criais encore dans le désert, car mis à part Carl Monette (encore lui !), nos papoteux des massmédias ne daignaient toujours pas se pencher sur le liberticide projet du gouvernement Couillard : https://www.radioh2o.ca/philippe-couillard-trahit-et-pietine-nos-libertes/