Premier pas IMPORTANT de Martine Ouellet bloquerait le passage du pipeline d'Énergie Est et c est du sérieux ce CAS !!

Martine Ouellet bloquerait le passage du pipeline d'Énergie Est

 

La candidate à la direction du Parti québécois, Martine Ouellet, affirme qu'elle empêchera le pipeline Énergie Est de passer sur le territoire québécois si elle est élue première ministre.

Martine Ouellet estime que le projet de TransCanada est insensé et qu'il représente une menace pour la santé, l'environnement et les sources d'eau potable. Elle cite l'exemple du bris de pipeline survenu récemment en Saskatchewan.

 

Elle souhaite que le Québec imite les États-Unis, qui ont mis un veto au projet Keystone XL, et la Colombie-Britannique qui s'est opposée au projet TransMountain.

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Ce vidéo est sérieux il y vas de nos ressources emcore Mr Couillard comme toujours !!

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«Le pétrole bitumineux ne passe pas par l'ouest ni par le sud. Ce n'est pas vrai que le Québec va être le 

dindon de la farce.» - Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti québécois

Selon la candidate, le Québec pourrait bloquer le projet en décidant de ne pas octroyer les certificats 

d'autorisation ou de refuser des changements de zonage agricole demandés par TransCanada. « Il y 

a plusieurs poignées que le Québec possède [...] comme la Loi sur l'eau qui nous donne des outils », 

cite-t-elle en exemple.

Voir aussi:

Écoutons les DANGER ÉNERGIE est ??

?????????????????? NON ÉNERGIE EST ?????????????

Le déversement de pétrole qui a lieu en ce moment en Saskatchewan est un autre rappel que le Québec doit dire non au projet Énergie Est.

Depuis deux semaines, deux villes sont privées d’eau potable en raison d’un déversement de pétrole dans la rivière Saskatchewan Nord. Les sources d’approvisionnement en eau ont en effet été contaminées par 250 000 litres de pétrole brut déversés dans ce cours d’eau. Et suite à ce déversement, les craintes sont nombreuses ici au Québec.

Le tracé de l'oléoduc prévu par Énergie Est traversera et longera une grande partie du fleuve Saint-Laurent, notre principale source d'eau potable, ainsi que d’innombrables cours d’eau partout au Québec. Je n'ose même pas imaginer les dégâts qu'occasionneraient un bris ou une fuite.

C’est une des nombreuses raisons qui font que je m’opposerai à ce projet jusqu’au bout. Une fois élue première ministre, je compte bel et bien barrer la route à TransCanada et à son dangereux projet de transport par pipeline et d'exportation de pétrole.

 

MARTIN CROTEAU 
La Presse
 

(Québec) Le déversement de pétrole qui prive deux municipalités d'eau potable en Saskatchewan ravive les craintes des villes québécoises face au projet d'oléoduc Énergie Est

 

 

 

 

                                                                                            

 

 

                                                                                                         

 

Depuis deux semaines, les villes de Prince Albert et North Battleford doivent faire venir de l'eau potable de villes voisines par pipeline. Leur source d'approvisionnement a été contaminée après la rupture d'un oléoduc de la société Husky Energy et le déversement de 250 000 litres de pétrole brut dans la rivière Saskatchewan Nord.

Cet accident s'est déroulé à des milliers de kilomètres du Québec, mais ses conséquences sont suivies de près dans le milieu municipal.

Le maire de Laval, Marc Demers, a été le premier à prendre position contre le projet d'oléoduc Énergie Est l'an dernier. Il craint qu'un déversement dans la rivière des Outaouais ne contamine les prises d'eau de sa municipalité de 425 000 habitants. Un scénario qui priverait les citoyens d'eau courante et qui causerait de sérieux maux de tête aux pompiers qui combattent les incendies.

 

Les récents événements en Saskatchewan confirment les craintes du maire, a-t-il confié en entrevue.

 

« Malheureusement, ça confirme ce qu'on a avancé et ce qu'on a dit », a-t-il affirmé.

Au bureau du maire de Montréal, Denis Coderre, on qualifie de « très préoccupant » le déversement de la société Husky Energy.

« Les conséquences d'une situation semblable sur la prise d'eau sont inquiétantes pour le Grand Montréal, où vivent près de quatre millions de personnes », a indiqué la porte-parole du maire, Catherine Maurice.

Redoubler d'efforts

TransCanada ne cache pas que le déversement dans la rivière Saskatchewan Nord risque d'alimenter les craintes par rapport à son projet Énergie Est. La société albertaine entend donc redoubler d'efforts pour convaincre les Québécois que son projet est sécuritaire, a indiqué son porte-parole, Jonathan Abecassis.

« On ne peut pas nier que ça a un impact, a convenu M. Abecassis. Mais pour nous, ça veut dire qu'on doit se retrousser les manches et travailler encore plus fort pour expliquer en quoi le pipeline est le plus sécuritaire. »

« Tous ces incidents minent la confiance du public. Il n'y a aucun doute que des incidents comme ceux-là préoccupent les gens, et c'est à bon droit », a estimé Russ Girling, PDG de TransCanada, lors d'une conférence téléphonique la semaine dernière.

Or, révèle un tour d'horizon de La Presse, bon nombre de dirigeants municipaux surveillent avec attention les développements en Saskatchewan.

« C'est en plein ça qu'on craint », a indiqué le directeur général adjoint de la MRC de Vaudreuil-Soulanges, Raymond Malo.

La MRC est à ce jour la seule entité municipale au Québec à avoir refusé d'accorder une autorisation à TransCanada. La société albertaine lui a demandé un permis, il y a quelques mois, pour prélever des carottes de forage sous le lit de la rivière des Outaouais.

Cette demande reste lettre morte, car la MRC se dit insatisfaite des garanties de TransCanada au sujet de la protection de ses prises d'eau dans la rivière.

« En matière de sécurité civile, l'eau potable, c'est ce qu'il y a de plus important. », dit Raymond Malo.

Dans un mémoire déposé au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) ce printemps, la Ville de Lévis avait demandé à TransCanada de bâtir des prises d'eau en amont du point de passage de son oléoduc afin de protéger son approvisionnement en cas de fuite.

Le déversement en Saskatchewan confirme à la Ville qu'elle ne « crie pas au loup », a observé le directeur général adjoint, Christian Tanguay, qui dirige un groupe de travail sur le projet Énergie Est.

« Ça confirme le fait que ces investissements sont nécessaires et confirme le fait qu'un déversement peut se produire », a dit M. Tanguay.

 

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Nombre de puits que prévoit forer la Ville de North Battleford pour compenser la perte de sa prise d'eau potable dans la rivière Saskatchewan Nord. Un plan adopté cette semaine par l'administration municipale prévoit aussi la construction d'un pipeline vers une ville voisine pour garantir son approvisionnement en eau. On prévoit également ajouter un nouveau système de filtration à l'usine de traitement des eaux.
 
250 000
 
 
Nombre de litres de pétrole qui ont été déversés dans la rivière Saskatchewan Nord après la rupture d'un oléoduc de Husky Energy. C'est l'équivalent de 1572 barils de brut.
 
133 000
 
 
Nombre de litres de pétrole qui ont été récupérés dans la rivière. Le ministère de l'Environnement de la Saskatchewan a admis cette semaine qu'il est peu probable que le déversement puisse être entièrement nettoyé.
 

LE TEMPS DE RÉPONSE

Dans les heures qui ont suivi le déversement, Husky Energy a affirmé avoir détecté la fuite à 20 h, le 20 juillet, et avoir averti le gouvernement de la Saskatchewan 14 heures plus tard. Quelques jours plus tard, la société a changé sa version des faits. Elle dit maintenant avoir découvert la fuite à 10 h, le 21 juillet, et en avoir avisé les autorités provinciales 30 minutes plus tard.

ENQUÊTE PUBLIQUE

Le premier ministre de la province, Brad Wall, a dit s'attendre à ce que Husky Energy couvre les coûts du nettoyage. Il a aussi annoncé une enquête publique sur le déversement. Ce même M. Wall avait critiqué le maire Denis Coderre lorsque la Communauté métropolitaine de Montréal a pris position contre le projet Énergie Est.