Le ministère de l'Éducation est à évaluer à quels endroits au Québec

12/11/2015 12:41

Le ministère de l'Éducation est à évaluer à quels endroits au Québec les réfugiés peuvent être intégrés 

Le ministère de l'Éducation est à évaluer à quels endroits au Québec les réfugiés peuvent être intégrés dans le réseau scolaire, a indiqué, jeudi, son titulaire François Blais.

Le ministère de l'Éducation est à évaluer à quels endroits au Québec les réfugiés peuvent être intégrés dans le réseau scolaire, a indiqué, jeudi, son titulaire François Blais.

réseau scolaire, a indiqué, jeudi, son titulaire François Blais.

Le ministère de l'Éducation est à évaluer à quels endroits au Québec les réfugiés peuvent être intégrés dans le réseau scolaire, a indiqué, jeudi, son titulaire François Blais.

«Il n'y a rien de connu et de décidé en ce moment sur les nombres exacts, alors il y a des simulations qui ont été présentées et discutées. Mais il faut bien comprendre qu'il n'y a pas encore de chiffres bien arrêtés et définis», a-t-il reconnu. La Presse rapportait jeudi que la Commission scolaire de Montréal s'attendait à recevoir 1000 élèves de plus, la moitié des élèves supplémentaires attendus sur l'Ile de Montréal.

«On s'est engagés comme gouvernement. C'est quand même un projet important, il y a des raisons humanitaires et je pense que la population nous suit là-dessus», a souligné M. Blais. Pour lui «On s'est engagés à accueillir ces immigrants-là et, bien sûr, on va mettre à la disposition les ressources nécessaires pour les intégrer.»

 

Responsable de la Sécurité publique, le ministère qui dirige le comité interministériel mis en place par Québec, Pierre Moreau, a souligné que «la marche qu'on suit à l'heure actuelle nous permettra d'être prêts». Le travail sera coordonné par l'organisation de la Sécurité civile, comme pour les Kosovars en 1999.

Québec s'attend à recevoir le quart des 25 000 ressortissants. «On est à établir quelles sont les infrastructures temporaires, les infrastructures nécessaires à plus long terme», a expliqué le ministre Moreau.

 

Pour la ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, l'annonce du gouvernement Trudeau concerne des réfugiés qui seront «pris en charge par l'État», et non parrainés comme les 2000 qui sont en voie d'arriver au Québec.

«Là, c'est l'opérationnalisation, les volumes, l'échéancier qu'on doit regarder», a-t-elle souligné reconnaissant que le Québec n'a pas toutes les informations nécessaires actuellement. «Quand le Québec reçoit des réfugiés, la tradition est d'installer ces réfugiés dans beaucoup de villes au Québec. Actuellement, on est en discussions avec des villes et plusieurs dans toutes les régions sont très intéressées à jouer un rôle.» Selon les informations transmises au comité interministériel, 13 municipalités se seraient dites disposées à accueillir ces ressortissants.

Au passage, Mme Weil a qualifié d'«inadmissible» le déploiement d'une banderole à Québec contre l'arrivée de réfugiés syriens. «Ça ne reflète tellement pas tous les messages que je reçois de partout au Québec. Honnêtement, le Québec a toujours été une terre d'accueil exemplaire et je pense que c'est ça qu'il faut retenir», a-t-elle soutenu.

- Avec la collaboration de Martin Croteau

 

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