Les récits de Wali et son cheminement avec ces frères de combats !

04/12/2015 03:35

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Chaque 

 

 
 
 

Voici le visage d'un héros canadien. Il aurait pu être chez lui, auprès de ses amis. 

Il aurait pu être au

chaud, avec sa famille. Il aurait pu avoir un emploi tranquille. Il 

aurait pu avoir une vie heureuse. Par son sacrifice d’autres vivront 

heureux. Il aurait pu vivre. Il est mort au combat, face à la 

barbarie de l'État islamique. Il est mort en martyr, mais 

comme le gladiateur Spartacus, son exemple rayonne, nous 

guide. John Robert Gallagher, TU ES PARMI LES HÉROS.

 
 
 

A propos d'un Militaire qui est de retour Wali et son équipe

 

Op Spartacus
(English message below)

J'aimerais rappeler aux gens qui me remercient et m'appellent un « héros »... J'ai été au Kurdistan pendant près de quatre mois. Ce que j'ai fait, d'autres soldats canadiens le faisaient sur une base régulière, en Afghanistan.

Je n'ai qu'à penser à Sylvain, le commandant de mon détachement de tireur d'élite, qui n'a pas hésité à se lever sous le feu ennemi, afin de repousser les insurgés de leur base de feu. Cela nous a permis de reprendre le contrôle et de tuer un taliban à l'aide de la « .50 ». Je pense à « Pace », qui pour aider aux frappes aériennes, s’exposait au feu ennemi. Pourtant, ce jour-là « Pace » avait l’air aussi détendu que lors d’un BBQ en famille.

Je pense à ces observateurs de l'artillerie, qui restaient avec notre détachement en territoire ennemi, et qui entre deux blagues commandaient des bombardements sur l'ennemi. 

Je pense au sergent-major de la compagnie Cobra, qui aurait pu occuper un poste sécuritaire, mais qui préférait sortir avec ses « boys », au péril de sa vie. Ce même sergent-major, qui est aujourd'hui courtier immobilier, était là quand le caporal-chef Michaud a marché sur une bombe, causant ainsi sa mort. Il était là à bien d'autres moments, aussi, tout comme le commandant de compagnie, Steve. La troupe n’avait que de bonnes raisons de les aimer.

Je pense à cet autre sergent-major, un certain D***, qui n'a pas hésité à briser les cadenas de conteneurs maritimes, afin de voler et donner des matelas à ceux qui en avaient le plus besoin, c'est-à-dire ses guerriers, qui étaient sur une base avancée. Sa réputation n'est plus à faire.

Je pense à ces artilleurs, par exemple Ed, Sabrina et Sébastien. J'entendais leurs obus passer au-dessus de ma tête lors des patrouilles. Les impacts étaient parfois si près que je voyais les branches des arbres voler en éclat et tourner dans les airs. Une seule petite erreur de calcul de la part de ces artilleurs aurait signifié la mort pour moi. Rien de moins. Ces soldats étaient, pour la plupart, toujours volontaires pour partir en mission sur le terrain.

Je pense à ce spécialiste en armement, Olivier, qui est aussi « Airborne ». Avec son espace de travail petit comme un cabanon, il nous donnait autant de service, sinon plus, que dans un grand camp logistique. C'est lui qui a réparé mon pistolet, alors que je me butais à l'indifférence de tous ceux à qui j'avais demandé à KAF, la grande base de la région. Il était important que j’aille un pistolet en état de marche. Il arrivait qu’en mission, nous soyons seulement quatre soldats, isolés et cachés en territoire ennemi. Nos pistolets étaient nos armes de dernier recours. Olivier comprenait cela.

Je pense à Jean-Guy, le logisticien du peloton de sniper. Jean-Guy est plus efficace qu'un passeur de la mafia. Il est capable de vous obtenir internet haute vitesse dans le fin fond d'un village afghan. Vous le voulez dans votre équipe.

Je me souviens de ces ingénieurs de combat. Tous ceux qui ont été au combat les ont en haute estime. Je les ai vus désamorcer des bombes. On aurait dit des gamins se rendant à un pique-nique. Des héros. Pas besoin d’en dire plus.

Je pense encore à cet interprète, Hewad, qui a combattu les talibans pendant au moins dix ans, prenant même souvent les armes aux côtés des forces spéciales. Un vrai.

Je pense à ce pilote, du nom de famille Caron, si mes informations sont bonnes. Les pilotes américains ne voulaient pas s'approcher de la montagne escarpée, afin d'aller chercher l'équipe de reconnaissance, qui venait de perdre le soldat Courcy, mort au combat. J'ai moi-même vu le pilote s'approcher de la paroi rocheuse. Pour lui, ce n'était sûrement rien de plus qu'une autre journée de travail entre deux crèmes glacées.

Je me souviens de cet autre pilote américain, dont l'hélicoptère manquait de munitions. Il a vu un taliban caché dans un arbre. Il s'est approché, stabilisant son appareil. Il a ensuite ouvert la porte, tirant l'ennemi à l'aide de son arme personnelle.

Je me souviens de ce général, qui riait de mes cheveux longs. Quand il est reparti de notre camp, avec son escorte il a décidé de personnellement prendre d'assaut une enceinte abritant des insurgés.

Tous ces soldats travaillaient dans l'ombre, loin des caméras, qui la plupart du temps restaient confinées aux camps plus sécuritaires. Je suis certes sous le projecteur, mais le projecteur n'est qu'une petite partie de la scène. Ne l'oublions pas.

FV
W


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