Tous le suivi MTQ et toujours sous enquête sois disant DAOUST ? : Qui tente-t-on de protéger?01 beaucoup de personne impliquer et personne ne sait quoi ce soir mais ca vas finir par sortit ?? !!

 

MTQ : la vérificatrice générale veut rencontrer les personnes clés !
 
il est temps qui est un gros nettoyage au sein du PLQ et a partir du MTQ contrôler par le premier ministre Couillard qui ce joue l innocent de tous ces actions car faite moi pas a croire que ce responsable n etais pas au courant a quoi ça rapporterais aux autres responsable de trahir et de manipuler la MTQ ?? A RIEN ? DONC COUILLARD ASSUME TOI AVEC TES MENSONGES CA SUFFI !! Webmaster Michel Martin
 
 
La vérificatrice générale du Québec a commenté pour la première fois, mercredi, l'enquête sur le ministère des Transports (MTQ) que lui a confiée le gouvernement Couillard. Guylaine Leclerc affirme qu'il est « certain » qu'elle rencontrera l'agente de renseignements Annie Trudel qui, de l'aveu même de l'ex-ministre des Transports Robert Poëti, « n'était pas bienvenue » au MTQ.(((((L’ancien ministre des Transports Robert Poëti, qui a embauché l’agente de renseignements Annie Trudel, dit que celle-ci n’était pas particulièrement bien accueillie au ministère des Transports durant son travail.

Le mandat de Mme Trudel consistait à conseiller le ministre des Transports pour assurer l’intégrité du ministère, de ses employés et de ses processus, et pour s'assurer de la conformité des attributions de contrats. Or, Mme Trudel a démissionné en avril dernier, dénonçant dans sa lettre de démission le manque de collaboration de la part du nouveau cabinet après le départ de Robert Poëti en janvier.

Dans cette lettre, qui a été rendue publique, Mme Trudel laisse entendre qu'on a saboté son travail et elle évoque des difficultés pour obtenir de l'information.

En entrevue à Radio-Canada, l’ancien ministre Poëti, maintenant député, souligne que même à l’époque où il était ministre des Transports, l’agente de renseignements n’était pas toujours bienvenue lorsqu’elle souhaitait rencontrer des gens. « Quand j’étais là, j’ai dû lui faire ouvrir des portes. À plusieurs occasions. »

Plusieurs personnes au ministère étaient toutefois prêtes à collaborer, insiste-t-il.  M. Poëti dit que, à son départ du ministère, il a fait part de ses « inquiétudes » à son remplaçant, Jacques Daoust, et qu’il lui a dit qui étaient les « alliés sur qui il pouvait compter, parce qu’il y en avait beaucoup au ministère ».

Une lettre de M. Poëti à son successeur datée du 27 avril et rendue elle aussi publique témoigne de son impatience parce que, trois mois après qu'il eut perdu son poste, « aucune requête provenant du cabinet, ou du nouveau ministre, pour faire une transition ou, minimalement, s'informer des dossiers qui étaient en cours ou sur le point d'être traités n'a été signifiée ».

Est-il possible que Jacques Daoust n’ait pas été aussi empressé que lui de permettre à Mme Trudel de bien remplir son mandat? M. Poëti croit qu’il faut lui « laisser le temps d’arriver », mais avoue être inquiet à la lecture de la lettre de démission de Mme Trudel.

Si certaines personnes travaillaient pour ne pas lui permettre d’obtenir de l’information, ça, ça m’inquiète.

Robert Poëti

« Il apparaît dans cette lettre-là qu’elle n’a pas été reçue facilement. En tout cas, c’est l’interprétation que je fais de cette lettre-là. C’est qu’elle ne sentait pas les portes ouvertes. »

M. Poëti dit qu’il avait embauché Annie Trudel spécifiquement parce qu’il voulait s’assurer que l'obligation de rendre des comptes était respectée au sein du ministère des Transports. « Tant qu’elle a été là, moi, j’étais rassuré. On avait de l’information. »

« Elle était issue de l’UPAC, elle avait travaillé sur plusieurs dossiers. […] D’ailleurs, c’est M. Duchesneau qui me l’avait référée parce qu’elle avait même travaillé au ministère des Transports à l’époque. »

Satisfait de la tournure des événements

Admettant que la semaine qui vient de s'écouler a été difficile, M. Poëti se dit toutefois satisfait des mesures annoncées jeudi par le gouvernement Couillard, soit le départ de la sous-ministre aux Transports, Dominique Savoie, du chef de cabinet de Jacques Daoust, Pierre Ouellet, et de la création d'un poste d'inspecteur général au MTQ.

« J'ai confiance dans la nomination d'un inspecteur, de la vérificatrice générale [qui va se pencher sur la gestion du MTQ, NDLR], de la nouvelle administration qui va s'installer pour donner confiance dans nos institutions, et à l'UPAC. C'est beaucoup d'éléments en même temps », a-t-il dit. 

La bonne nouvelle, c'est que suite aux décisions du premier ministre, [...] on a donné des outils, des moyens à mon successeur – en fait plus que j'aurais aimé moi-même, pour être honnête – pour être capable d'aller de l'avant. Qui est gagnant là-dedans? C'est les citoyens.

Robert Poëti

Saluant la « décision instantanée » prise jeudi par le premier ministre Couillard, M. Poëti dément tout désaccord avec ce dernier. « Ma relation avec lui ces derniers jours a été très bien, très correcte », affirme-t-il. Il assure en outre avoir « l'appui de l'ensemble du caucus » libéral. 

« Oui, c'est une semaine trouble. On n'aime pas ça, on aurait aimé que ce soit autrement. Mais quand on regarde la résultante, c'est peut-être la définition même de libéral : c'est d'être capable d'être en désaccord sur certains points, mais de continuer d'avancer », conclut-il.

Couillard assure que Poëti a sa confiance

Le premier ministre Philippe Couillard assure pour sa part que Robert Poëti jouit toujours de sa confiance. Il estime que les entrevues que son ex-ministre donne depuis jeudi sont « de grande qualité ».

« J'ai vu ses sorties publiques où il témoigne de sa satisfaction devant les directions qui sont prises, autant sur le plan des gens que sur le plan des politiques, la mise en place de l'inspecteur général », a-t-il ajouté.

Robert, c'est une partie importante de mon équipe. Je suis en contact avec lui. On est vraiment dans une direction qui est très positive. Je crois que cette page est tournée maintenant. Et il faut aller de l'avant.

Philippe Couillard

Relancé sur la controverse des derniers jours, il a refusé net d'envisager de donner des directives à l'Unité permanente anticorruption (UPAC). « Je ne veux même pas mettre le début d'un pas dans la politisation des activités de l'UPAC », a-t-il dit.

« Si on arrive à un régime politique où les politiciens ou les élus donnent des instructions à un organisme comme l'UPAC, c'est très dangereux pour la démocratie. Il faut vraiment les laisser libres d'assumer leurs décisions, de prendre leurs décisions », a poursuivi M. Couillard.

« Et le dirigeant de l'UPAC est régulièrement dans les forums, dans les commissions parlementaires, il peut s'expliquer », a-t-il conclu.))))

En conférence de presse, la vérificatrice générale a formulé ces propos à la suite du dépôt de son rapport annuel dans lequel elle critique notamment la politique d'achats de la Société des alcools du Québec (SAQ).

« Dans une vérification particulière comme celle-là, nous allons utiliser et avoir accès à toutes les informations qui sont nécessaires, incluant Mme Trudel », a déclaré Guylaine Leclerc qui compte aussi rencontrer Louise Boily, l'ancienne vérificatrice interne au ministère des Transports. « Dans quelle mesure leur apport sera important, ce sera à valider », a précisé la vérificatrice générale.

La semaine passée, lors de sa comparution devant la Commission de l'administration publique, Guylaine Leclerc avait fait savoir qu'elle devancerait la vérification prévue au MTQ. Par la suite, le premier ministre Couillard avait déclaré à l'Assemblée nationale que la vérificatrice générale « viendrait étudier les processus administratifs » dans ce ministère.

Guylaine Leclerc affirme être en train de monter une équipe et d'établir les échéanciers dans le but de faire « très rapidement » l'état de la situation au MTQ. La vérificatrice générale envisage de produire un rapport d'étape, « parce qu'il y a peut-être des choses plus urgentes à formuler que d'autres », dit-elle. Ce rapport d'étape pourrait être déposé en février et le rapport final pourrait suivre au printemps 2017.

Rappelons qu'Annie Trudel avait eu pour mandat de conseiller Robert Poëti pour assurer l'intégrité du ministère, de ses employés et de ses processus, de même que pour s'assurer de la conformité des attributions de contrats. Mme Trudel a démissionné en avril dernier, dénonçant dans sa lettre de démission le manque de collaboration de la part du nouveau cabinet après le départ de Robert Poëti en janvier.

Rappel des événements

Le MTQ a été plongé dans la tourmente la semaine dernière à la suite des révélations du magazine L'Actualité, selon lesquelles des contrats de gré à gré auraient été accordés à d'anciens employés et des vérificateurs internes auraient fait l'objet d'intimidation.

L'ex-ministre Poëti s'inquiétait de la gestion administrative de son ministère; il a néanmoins été remplacé par Jacques Daoust lors du remaniement ministériel de janvier.

Mardi, pourtant, les deux hommes accompagnaient le président du Conseil du Trésor, Carlos Leitao ( a suivre par.2.0 )pour annoncer l'enquête de la vérificatrice générale sur le MTQ.((( Les contrats du MTQ sous la loupe de la vérificatrice générale , Le gouvernement Couillard demande à la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, de se pencher sur la conformité du processus de gestion contractuelle au ministère des Transports (MTQ), en tenant compte des informations colligées par Annie Trudel, la vérificatrice qu'avait embauchée l'ancien ministre Robert Poëti. Cette annonce laisse sur sa faim l'opposition. 

L'enquête de Mme Leclerc commencera « par la fameuse clé USB transmise » par Mme Trudel au MTQ avant de démissionner, a précisé le président du Conseil du Trésor, Carlos Leitao, en conférence de presse. « Après ça, [...] elle a toute la latitude pour faire ce qu'elle juge pertinent ».

M. Leitao, qui était accompagné pour l'occasion de M. Poëti et du ministre des Transports, Jacques Daoust, a rappelé que le MTQ accorde une « part importante » des quelque 20 milliards de dollars que le gouvernement dépense en contrats publics chaque année.

Il est normal de nous assurer que l'ensemble des actions prises par le ministère des Transports à l'égard des contrats publics soit réalisé dans les règles de l'art, et en toute intégrité.

Carlos Leitao, président du Conseil du Trésor

En vertu de l'article 36 de la Loi sur le vérificateur général, ce dernier peut effectuer « une vérification particulière ou une enquête et [faire] rapport chaque fois que le gouvernement ou le Conseil du Trésor lui en fait la demande sur toute matière qui est de [sa] compétence ».

Création de l'autorité des marchés publics

Le projet de loi créant l'Autorité des marchés publics sera bel et bien déposé d'ici la fin de la session parlementaire, le 10 juin, a confirmé le ministre Leitao. L'entité, dont la création constituait la principale recommandation de la commission Charbonneau, deviendra le « chien de garde de l'ensemble des contrats de l'État québécois », a déclaré M. Leitao. Son but sera d'assurer « que les appels d'offres n'ont pas pour effet de restreindre indûment la concurrence, et que les contrats sont octroyés selon un processus intègre, équitable et transparent », a résumé le ministre Leitao.

Interrogé sur la possibilité que le ministère réembauche Mme Trudel, le ministre Daoust a soutenu que cela n'était plus de son ressort. « Si le vérificateur général juge à propos de retenir ses services et qu'elle y consent, ce sera sa décision », a-t-il laissé tomber.

Robert Poëti a pour sa part affirmé que sa présence aux côtés de ses collègues montre qu'il les appuie. « L'ensemble de l'information est donné, l'inquiétude est partagée, et les moyens sont engagés », a-t-il résumé. « L'objectif pour moi est atteint. »

Lors de sa comparution devant la commission de l'administration publique mercredi dernier, Guylaine Leclerc avait déjà fait savoir qu'elle allait devancer la vérification qu'elle entendait faire au MTQ. Le lendemain, le premier ministre Couillard avait déclaré à l'Assemblée nationale que la vérificatrice générale « viendrait étudier les processus administratifs » au MTQ. L'opposition réclame une commission parlementaire

Le recours aux services de la vérificatrice générale ne tempère pas les ardeurs de l'opposition. L'inquiétude est telle du reste que trois députés de sensibilités différentes – Martine Ouellet, du Parti québécois (PQ), Amir Khadir, de Québec solidaire (QS), et Sylvie Roy, députée indépendante - ont animé un point de presse commun pour exprimer leurs préoccupations.

La porte-parole du PQ en matière de transport estime que des questions demeurent sans réponses et nécessitent la tenue d'une commission parlementaire. Elle veut y entendre, outre Robert Poëti, Jean-Louis Dufresne, le chef de cabinet de Philippe Couillard, et Roberto Iglesias, le secrétaire général du gouvernement. Ces deux derniers ont, selon elle, « tenu dans l'ignorance le premier ministre » sur les irrégularités alléguées au MTQ.

Martine Ouellet aimerait aussi entendre la version des faits d'Annie Trudel, embauchée par l'ex-ministre des Transports pour enquêter sur l'octroi des contrats, avant de démissionner pour manque de collaboration.

Pour Mme Ouellet, il faut aller au-delà de la vérification confiée à Guylaine Leclerc, « parce que la question se pose : pourquoi l'ex-ministre des Transports a-t-il été évincé du conseil des ministres? Difficile de croire le premier ministre, M. Couillard, qui nous dit que c'est parce qu'il souhaitait avoir quelqu'un de plus jeune, une femme, puis quelqu'un provenant des régions, lorsqu'on voit que la personne qu'il a nommée pour le remplacer est M. Daoust, un homme d'expérience et de Montréal. »

Quelle est la véritable raison [du départ de Robert Poëti]? Est-ce que c'est parce que M. Couillard refusait de faire le ménage au MTQ? C'est important que nous ayons une commission parlementaire. 

Martine Ouellet

Amir Khadir a abondé dans le même sens, estimant que « M. Couillard ne peut pas se soustraire à ses responsabilités aussi facilement », car, fait-il remarquer, depuis 2009, « il se passe quelque chose au ministère des Transports et au ministère des Affaires municipales, les deux ministères les plus importants qui octroient des contrats ».

Rappelant les engagements de Philippe Couillard en matière d'intégrité, le député de Mercier s'étonne que le premier ministre n'ait pas fait en sorte d'être le premier informé de toute irrégularité.

Est-ce que c'est de l'aveuglement volontaire ou est-ce que c'est parce qu'il y a de l'information qui lui est parvenue et il [Philippe Couillard] a préféré écarter le ministre plutôt que de régler le problème? 

Amir Khadir

Sylvie Roy, qui a été parmi les premiers députés à interpeller le gouvernement sur l'octroi des contrats au MTQ, rappelle que « depuis 2009, à la simple lecture des documents », elle constatait « qu'il y avait des irrégularités ».

Quand le contrat est à 24 999 $, puis que c'est 25 000 $ le total pour ne pas aller en soumission, puis il y en a deux à la même personne à 24 999 $, ça ne prend pas la tête à Papineau pour trouver que ça ne fonctionne pas. C'est des documents qui sont publics, c'est facile de se rendre compte qu'il n'y a rien qui a changé au ministère des Transports. 

Sylvie Roy

La députée indépendante d'Arthabaska déplore que le gouvernement cherche encore à faire « l'autruche », une attitude qui, à ses yeux, alimente le cynisme général et tend à banaliser la corruption parmi la population. « On ne doit pas, nous, comme opposition, baisser les bras sur ces sujets-là », conclut-elle pour soutenir, à son tour, l'idée d'une commission parlementaire.

La MTQ dans la tourmente

La gestion du MTQ s'est retrouvée sous les feux de la rampe la semaine dernière, après que les médias eurent obtenu une lettre que M. Poëti a envoyée à M. Daoust pour lui faire part de ses préoccupations à ce sujet.

« J'aimerais bien que mes préoccupations autant sur le plan administratif, éthique ou criminel soient bien transmises et vérifiées », expliquait M. Poëti, avant de se plaindre que la sous-ministre Dominique Savoie n'avait pas répondu à plusieurs de ses questions et étirait « le temps à outrance ».

Selon L'Actualité, ces préoccupations concernaient non seulement la conformité des contrats, mais aussi des cas d'intimidation de vérificateurs par leur patron immédiat, des contrats de gré à gré accordés à d'ex-employés, parfois scindés pour éviter un appel d'offres et un système de comptabilité opaque camouflant des dépassements de coûts.

L'affaire a pris de l'ampleur le lendemain avec le dévoilement de la lettre de démission qu'avait précédemment envoyée une vérificatrice embauchée par M. Poëti, Annie Trudel, au chef de cabinet de M. Daoust.

Mme Trudel y écrivait que le cabinet de M. Daoust « ne semble pas retenir les mêmes préoccupations ni priorités que le cabinet précédent » et se plaignait que les hauts dirigeants du ministère lui mettaient « des bâtons dans les roues ».

Ces révélations ont forcé le premier ministre Couillard à démettre de leurs fonctions la sous-ministre Savoie et le chef de cabinet de M. Daoust, Pierre Ouellet. Le gouvernement a aussi annoncé qu'il allait légiférer pour créer un poste d'inspecteur général au MTQ, semblable à celui qu'occupe Denis Gallant à la Ville de Montréal.

( la suite du 2.0 )M. Leitao a spécifié que l'enquête de Mme Leclerc commencera « par la fameuse clé USB transmise » par Mme Trudel au MTQ avant de démissionner.

« Après ça [...], elle [la vérificatrice générale] a toute la latitude pour faire ce qu'elle juge pertinent », a ajouté M. Leitao.

Jusqu'à maintenant, les révélations de L'Actualité ( a suivre par.2.0 ) ont entraîné les départs (((  MTQ : Couillard démet la sous-ministre Savoie ? ))))

Le premier ministre Philippe Couillard a annoncé jeudi que la sous-ministre aux Transports, Dominique Savoie, mise en cause dans desallégations d'irrégularités soulevées par son ex-patron, Robert Poëti, a été démise de ses fonctions. Le chef de cabinet de Jacques Daoust, Pierre Ouellet, quitte aussi ses fonctions.

Un texte de François Messier

S'adressant aux journalistes avant le caucus du Parti libéral, M. Couillard a aussi annoncé que son gouvernement va légiférer pour créer un poste d'inspecteur général au ministère des Transports. Son rôle sera similaire à celui qui a été confié à Denis Gallant par la Ville de Montréal.

Le premier ministre dit avoir pris cette décision après avoir pris connaissance de la lettre de démission déposée par Annie Trudel, une agente de renseignements qui travaillait autrefois à l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et avait été embauchée par M. Poëti pour enquêter sur des irrégularités dans des contrats du MTQ.

La lettre, pour moi, a été un élément significatif. C'est un élément nouveau dont j'ai pris connaissance ce matin, et qui, d'après moi, est susceptible d'ébranler la confiance des citoyens envers les institutions. C'est la raison pour laquelle on fait ces changements.

Philippe Couillard

( la suittedu 3.0 )Dans cette lettre, d'abord révélée par le 98,5 FM, Mme Trudel laisse entendre qu'on a saboté son travail après que M. Poëti eut été remplacé par Jacques Daoust l'hiver dernier. Elle y évoque les difficultés d'obtenir de l'information au MTQ.

Elle écrit notamment que le bureau de la sous-ministre « ne souhaite pas [l']héberger dans ses espaces de travail » et la maintient « loin de [ses] sujets d'intérêt ». Elle ajoute que « le nouveau cabinet ne semble pas retenir les mêmes priorités, ni les préoccupations que le cabinet précédent ».

de Dominique Savoie, sous-ministre, et de Pierre Ouellet, chef de cabinet de Jacques Daoust.

Un mandat qui ouvrira des portes

En conférence de presse, Guylaine Leclerc a confirmé l'étendue de ses pouvoirs : « On a toute la latitude », a-t-elle dit, précisant toutefois que le fait d'avoir reçu l'ordre d'enquêter de la part du gouvernement simplifiera la tâche. 

Lorsque c'est une mission donnée par le gouvernement, l'entité est beaucoup plus enclin [sic] à ouvrir rapidement les livres, nous donner du personnel disponible, nous fournir des espaces. C'est pour ça que ça devient des mandats qui sont plus facilement réalisables.

Guylaine Leclerc, vérificatrice générale du Québec

Guylaine Leclerc affirme avoir reçu l'appel du sous-ministre du MTQ, qui l'a assurée de son « entière collaboration ».

 

La Commission de l’administration publique MTQ, c’est vraiment troublant.

Tout d’abord, il faut saluer le courage d’Annie Trudel, ex-analyste au MTQ, et de Louise Boily, ex-vérificatrice interne au MTQ, qui ont sont venues témoigner sous serment et qui ont dénoncé l’intimidation.

Ce qui ressort de leurs témoignages : les parlementaires ont été trompés, des rapports ont été falsifiés, un climat de peur s’est installé au MTQ. On se rend compte qu’il y a une petite clique qui pourrit le système au MTQ depuis 2011.

Il faut faire toute la lumière et changer les choses.

 

 

 

Cliquez cette image pour suivre ce vidéo ICI

 

 

Ce qui se passe au ministère des Transports actuellement, c’est très grave. Ça fait deux fois que des documents falsifiés ont été déposés aux parlementaires!

C’est pourquoi on veut entendre en commission parlementaire l’ex-ministre des Transports Robert Poëti, l’enquêteuse Annie Trudel et l’ancien directeur de cabinet du ministre des Transports Pierre Ouellet.

Nous avons d’ailleurs déposé une motion en ce sens ce matin, mais le PLQ a préféré rejeter du revers de la main cette proposition. Qui tente-t-on de protéger?

****************************************************************

MTQ: Contrats fractionnés, culture du secret et documents falsifiés

 
 

 

Contrats fractionnés, culture du secret, documents falsifiés déposés par le ministère des Transports à l'Assemblée nationale, les témoignages livrés hier par l'enquêteuse Annie Trudel et la fonctionnaire du MTQ Louise Boily sont accablants.

Annie Trudel a commencé son témoignage en révélant que la clé USB qu'elle avait remise au chef de cabinet du ministre Jacques Daoust avant d'être refilée à l'UPAC avait été lourdement modifiée. Tous les courriels qu'elle avait rédigés pendant son mandat ont été soustraits. Ces courriels prouvaient, selon elle, que des irrégularités avaient cours au MTQ. Pas moins de 22 documents ont été ajoutés par on ne sait qui.

Cette culture du secret a notamment permis de garder certaines irrégularités sous le boisseau, a révélé l'ex-vérificatrice interne du MTQ Louise Boily. «À plusieurs reprises j'ai informé la sous-ministre (Dominique Savoie) de plusieurs irrégularités. La dernière fois, je lui ai présenté un rapport sur le fractionnement de contrats.

 

«Elle m'a remis mon rapport en me disant que je n'étais pas là pour lui rapporter des problèmes, mais pour les régler moi-même», a répondu Mme Boily qui a soutenu avoir fait l'objet d'intimidation, devant des députés médusés.

Le dépôt de ce rapport avait incidemment suscité de nombreuses plaintes de la part des députés, même chez les libéraux, qui avaient constaté qu'il y manquait des pages. De même, une note ministérielle déposée le 31 mai pour expliquer le document déposé deux semaines plus tôt était «un faux pour expliquer un faux», a largué Mme Boily.

Dans son dernier bilan remis à son successeur en février 2016, Louise Boily a vu revenir le document avec huit pages en moins qui portait toujours son nom. Les passages enlevés portaient sur des épisodes d'intimidation vécus par des vérificateurs de contrats dans quatre régions. L'ex-sous-ministre Dominique Savoie a soutenu devant les députés qu'il n'y avait pas eu d'intimidation chez les vérificateurs.

Annie Trudel a confirmé que des dirigeants du MTQ ont tout fait pour saboter son travail. Une équipe de fonctionnaires avait notamment été constituée avec pour mission de «démolir» un rapport que l'enquêteuse devait présenter à la sous-ministre. «C'était pour que mon contrat ne soit pas renouvelé», a soutenu Mme Trudel.

À la fin de la soirée, la députée péquiste Martine Ouellet a opiné qu'une situation scandaleuse existait au ministère des Transports.

QUI EST LOUISE BOILY?

- Louise Boily a travaillé comme vérificatrice interne au ministère de Transports de 2002 à 2015;
- «Ce soir pour moi, c’est la lumière au bout du tunnel. Je me suis sentie bien seule depuis 2011», a dit Mme Boily au début de son témoignage;
- Louise Boily a été mutée de son poste de vérificatrice par Dominique Savoie en octobre 2015.


CE QUE LOUISE BOILY A DIT:

« Si on m’a dit de ne pas rapporter les problèmes, c’est parce qu’on ne voulait pas les avoir. Je relevais de la sous-ministre. »
« Je pense qu’il y a un contrôle de l’information au ministère des Transports. »
« J’ai fait l’objet d’intimidation. »
« Je n’allais plus à aucune réunion sans me faire accompagner d’un témoin pour me sentir en sécurité. »

QUI EST ANNIE TRUDEL?

- Annie Trudel a travaillé comme agente de renseignements à l’Unité anticollusion, qui fut intégrée au ministère des Transports en 2010;
- Elle a occupé la même fonction à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) de 2011 à 2013.
- Elle a été embauchée par l’ex-ministre des Transports Robert Poëti pour enquêter sur certaines pratiques que M. Poëti jugeait douteuses au MTQ.
- Mme Trudel a démissionné le 4 avril, se plaignant que de hauts dirigeants du MTQ lui mettaient des bâtons dans les roues.


CE QUE ANNIE TRUDEL A DIT

« Ils étaient plusieurs à souhaiter mon départ. »
« C’est avec soulagement que je me retrouve devant vous [...] J’assure un lien entre les dénonciateurs et les parlementaires. »

« Je me présente devant vous avec ma complice [Louise Boily]. »uteure d'un rapport déposé à la direction du MTQ en décembre 2014, Louise Boily a affirmé que le document avait été modifié à plusieurs endroits avant d'être déposé au Salon bleu le 18 mai 2016. «Le contenu du texte déposé n'est pas fiable (...) J'ai un plan d'action mis à jour le 18 mai dans un document qui date de décembre 2014.»

                               

 

 

La falsification alléguée d'un rapport transmis aux députés par le ministère des Transports pourrait donner lieu à des accusations criminelles, prévient le ministre des Transports Jacques Daoust.

«La lettre de Mme Trudel comporte des mots qui sont très durs (...) on parle de documents fabriqués, d'affirmations fausses, on parle de documents erronés. Ce sont des accusations graves qui doivent être vérifiées (...) On pourrait même penser à des accusations de nature criminelle», a déclaré, au Salon bleu, le ministre des Transports, Jacques Daoust.