Sortir du défaitisme Québécois sortons du défaitisme et voyons plus haut Oui l'Indépendance pour reprendre le contrôle de notre pays qui Trudeau dit ca n est pas un ??

« Il faut retrouver le goût des victoires » - Jacques Parizeau

 

Il y a quelques semaines, j'annonçais mon appui à la candidature de Martine Ouellet dans la course à la chefferie du Parti québécois. Mon appui était et demeure guidé par un élément qui m'apparaît vital pour notre formation politique : la nécessité d'un engagement clair à réaliser l'indépendance. Il faut sortir de ce marasme qui est provoqué par la peur de perdre. Notre incapacité à entreprendre comme il se doit notre cause et ses enjeux n'a fait que détourner les Québécois de notre parti, et c'est tout à fait compréhensible.

 
 
 

Récemment, Jean-Martin Aussant, nous illustrait le ridicule de la situation dans laquelle nous nous trouvons avec cette  publication sur Facebook  : « Le candidat à la chefferie du Parti vert se présente au lutrin. "Nous constatons que la population en général n'est pas au fait de tous les tenants et aboutissants du développement durable. Nous promettons donc de nous limiter à l'informer sur le sujet et de ne pas protéger l'environnement dans un premier mandat". Éclats de rire généralisés.


Un principe demeure: que chaque formation politique établisse clairement sa raison d'être et l'assume face à l'électorat. Tous partis confondus. Ça s'appelle tout simplement être démocrate. Les gens, alors, retrouveront confiance en leurs élus ». Au travers l'ironie de ce propos ce trouve une réalité lourde de sens. On ne peut pas solliciter la démocratie qu'à moitié. Les Québécois ne nous donneront pas le beurre et l'argent du beurre. Nous devons nous présenter tel que nous sommes pour qu'ils nous fassent confiance.

Les dernières années, et plus particulièrement la défaite de 2014, nous ont prouvé qu'il est, non seulement souhaitable, mais fondamental d'assumer notre raison d'être. Des milliers de citoyens qui nous accordent habituellement leur appui sont restés chez eux. Alors que notre mouvement se trouve à la croisée des chemins, il est primordial de se questionner. 

Comment pouvons-nous aspirer à emballer les gens, alors que nous repoussons sans cesse le moment de nous engager dans la voie que nous privilégions? Comment pouvons-nous leur donner envie de sortir pour voter pour nous si nous ne semblons pas convaincus nous-mêmes de notre option?

Alors que les prochaines élections arrivent à grands pas, il faut prendre acte des faits et éviter les erreurs qui nous ont menés ici aujourd'hui. Il faut mettre fin à l'attentisme, au report à plus tard. Des plans pour nous amener «vers le pays » en 3, 6, 8 étapes, des discours sur la mise au rancart de la « mécanique au profit du projet », l'idée de repousser l'indépendance à un éventuel deuxième mandat, sont des avenues que nous avons déjà explorées à de nombreuses reprises depuis 20 ans. Résultat? Le Parti libéral du Québec est encore et toujours au pouvoir.

Tirons des leçons de l'Histoire : l'indépendance bénéficie d'un appui stable depuis 20 ans, se situant toujours autour de 40 %. Pourquoi bénéficie-t-elle d'un appui plus élevé que celui de nos partis? Voilà une question qu'il est essentiel de nous poser aujourd'hui. Faisons preuve de leadership, inspirons la confiance et la fierté.

Il est temps de sortir de ces habitudes que nous avons entretenues depuis déjà trop longtemps. Rassemblons derrière cette idée noble qu'est l'indépendance, une idée qui n'a pas besoin de manœuvres ou de détours pour trouver sa voie vers le cœur des Québécois. Laissons à nos adversaires les paroles défaitistes, cessons d'intégrer leurs arguments, allons devant les Québécois, dès maintenant, avec un engagement clair.

Il n'est pas question d'empressement, d'urgence, d'être des « purs et durs » ou, pire encore, d'être irréalistes ou de cultiver une obsession pour une date ou un calendrier. Il est simplement question de s'assumer. Soyons fiers. Soyons solidaires. Et, surtout, cessons de nous travestir : nous sommes indépendantistes.

 

Voici quelque Commentaires de nos citoyen(es): 

 

Joe Bleau
«Nous devons nous présenter tel que nous sommes pour qu'ils nous fassent confiance.»

C'est ce que font les libéraux?

Non. Ce que vous dites est de la pensée magique.

La profession de foi souverainiste de Péladeau, multipliée par sa forte personnalité et sa capacité d'action, a fait chuter les appuis aux PQ et mobilisé fortement le vote anti-référendum. Voilà la vérité historique de 2014.

C'est d'autant plus évident que la réaction était plus forte lors du vote par anticipation (qui a suivi de quelques jours la déclaration de Péladeau) et qu'elle s'est peu à peu estompée.

Une différence notable sépare le Parti Vert du PQ. Ce dernier est le seul parti qui soit indispensable pour sortir les libéraux du gouvernement. (1) Il est le seul à pouvoir aspirer à un 35% du vote et donc, dépasser de peu les libéraux, et (2) dans l'optique d'une entente entre partis (coopération parlementaire ou coalition) il est le seul à pouvoir s'entendre avec l'un des deux autres (CAQ et QS ayant peu de choses en commun).

Or, il est au centre d'un système de vase-communiquants, où, dès qu'il bouge un peu, une masse d'électeurs est prète à se déverser dans un autre parti. 

Le PLQ actuel est de très loin le parti le plus anti-nationalste, néolibéral, corrompu et incompétent sur la scène provincial. Chaque année qu'il passe aux commandes du Québec transforme la société de manière à assurer de plus en plus sa réélection. Il est positionné pour gouverner pendant le reste de ma vie (j'ai 30 ans). Montréal a atteint le point de bascule linguistique quelque part entre le recensement de 2011 et celui de 2016. 

Les gens perdent leurs jobs, le Québec s'endette, les mafias s'enrichissent, les démunis sont mis à la rue et les fugueuses dans les bras des proxénètes, les bureaux du Québec à l'étranger ferment les uns après les autres, les cours de français et d'histoire sont négligés délibéréments, et les subventions, les juges, les directeurs d'organismes parapublics, les programmes et les lois sont choisis en fonction de transformer le Québec de fond en comble.

Le plus urgent est de changer cela.

Ce n'est pas l'attentisme le problème, c'est la division. 

Je suis indépendantiste, et un indépendantiste peut faire un bon cuisinier, un bon comptable, un bon ministre. Il n'y a rien d'invalidant à être indépendantiste et à exercer le pouvoir. Ni rien d'hypocrite, rien de louche ou de honteux. C'est de prétendre le contraire qui intègre le discours fédéraliste. C'est ce discours - tenu par les pires libéraux tout comme par des purs-et-durs - voulant qu'un parti indépendantiste ne puisse pas gouverner, qu'il ne puisse servir qu'à essayer l'indépendance tête baissée, qui empêche la population de faire confiance à un parti souverainiste afin de gouverner le Québec. 

Pour 1% de caribous qui quitteront ON, il y aura 8% de nationalistes souverainistes-pas-pressés qui quitteront le PQ pour la CAQ et surtout 7% qui quitteront la CAQ pour le PLQ (ce qui est bien plus que suffisant pour qu'ils obtiennent une écrasante majorité). En 2022, après une génération complète de règne libéral, il va falloir mettre fin a bien des espoirs qui ne tiennent déjà qu'à un fil, et essayer de RÉELLEMENT sauver ce qui reste du Québec-Nation.

Voilà la vérité.
 
Luc Bertrand · 
Travaille chez À la retraite
Monsieur Bleau, si ce n'est pas vrai que les libéraux montrent leur vrai visage, pourquoi alors mènent-ils toujours autant dans les sondages et qu'ils restent aussi imperméables aux scandales et malversations qui ne cessent de ressortir contre eux?

Quant au poing levé de PKP, selon moi, ce n'est pas la profession de foi indépendantiste du dernier chef du PQ qui a fait basculer la campagne du parti, en 2014, mais plutôt le malaise perçu chez Pauline Marois et sa dérobade devant l'accusation de Philippe Couillard de préparer, en secret, un référendum sur l'indépendance. Déjà qu'elle avait passablement déçu les Québécois(e)s avec son gouvernement avec ses reculs, ses tergiversations et sa charte mal fagotée, elle a convaincu les indépendantistes de ne pas se déplacer pour appuyer un parti reniant aussi clairement sa propre raison d'être.

L'analogie avec le Parti vert de Jean-Martin Aussant n'était qu'une boutade, monsieur Bleau. Il n'insinuait nullement que ce parti constituait un aspirant au pouvoir aussi sérieux que le PQ. Il ne faisait qu'illustrer, sarcastiquement, l'aberration du choix de ce parti de ne pas faire campagne sur son option.

Le Parti québécois n'a pas été conçu pour gouverner la province de Québec, mais pour en faire un PAYS. Ça n'a RIEN donné, au parti, de mettre de côté sa mission fondamentale pour se contenter de la gouverne provinciale, car, tôt ou tard, les limites de nos pouvoirs et notre subordination à Ottawa nous condamnaient à l'échec, comme tous les autres partis essayant de faire avancer le Québec. Son problème de FOND a été de dissocier la réalisation de l'indépendance de la prise du pouvoir, lors du congrès national du 15 novembre 1974, alors que POUVOIR et INDÉPENDANCE forment un TOUT indissociable.

Claude Morin, avec son référendum et son "bon gouvernement", a sans doute accéléré la prise du pouvoir du PQ et permis de démontrer sa capacité à bien gouverner, mais, ce faisant, il a contribué à faire perdre conscience de l'URGENCE et de la NÉCESSITÉ de l'indépendance. Le premier gouvernement de René Lévesque a si bien fait, en éliminant les irritants les plus graves à l'émancipation des Québécois(e)s que beaucoup, aujourd'hui, ne se jugent plus opprimé(e)s et agissent comme si le Québec était déjà souverain.
J’aimeRépondre39 juin 2016 12:56
 
Joe Bleau
Luc Bertrand «Monsieur Bleau, si ce n'est pas vrai que les libéraux montrent leur vrai visage, pourquoi alors mènent-ils toujours autant dans les sondages et qu'ils restent aussi imperméables aux scandales et malversations qui ne cessent de ressortir contre eux?»

(1), parce qu'ils affichent au contraire une image rassurante, compétente, qu'ils maîtrisent la langue de bois et la novlangue, etc. Avouons-le, ils disent le contraire de ce qu'ils font. En 2003, Charest s'est fait élire, alors que Landry jouissait d'un bon taux de satisfaction, sur les listes d'attente, et en 2014, Couillard a promis des centaines de milliers d'emplois qui ne sont jamais venus; au contraire, le Québec peine à entreprendre sa relance malgré un taux de change favorable aux exportations et au tourisme. Ils mettent des bâtons dans les roues à l'économie.

(2), parce que les québécois ne veulent pas de référendum actuellement, sortez de votre cercle fermé et vous verrez. Les libéraux jouissent d'un effet de rempart contre cette «peur» irrationnelle de se faire demander son avis. Ils jouissent aussi de médias complaisants sur cette question.

(3) parce qu'ils jouissent d'un haut plancher dans l'électorat, fait en partie d'anglophones et d'allophones qui votent en bloc selon l'adage «better crooks than separatists», influencés par leurs médias et leurs leaders respectifs, et en partie de personne ayant des intérêts individuels ou corporatifs pécuniers à la prise du pouvoir par une équipe généreuse envers ses donateurs et partant avec une longueur d'avance.

«L'analogie avec le Parti vert de Jean-Martin Aussant n'était qu'une boutade,»

J'ai bien compris la boutade, mais avez-vous compris que la seule issue pour l'appareil public québécois, de sortir de l'impasse libérale, passe forcément par un PQ qui participe au pouvoir?

«Le Parti québécois n'a pas été conçu pour gouverner la province de Québec, mais pour en faire un PAYS. »

Oui, tout comme les os de nos bras et jambes ont été conçus à l'origine pour renforcer des nageoires de poissons. Actuellement, le PQ est un incontournable pour déloger les libéraux et les libéraux sont des fossoyeurs de l'idée même de la nation québécoise, qu'ils réussissent à rendre anachronique chez nombre de nos concitoyens. Voilà qui scellerait à jamais le sort de la dernière société francophone majoritaire d'Amérique du nord. 

Nos bras et jambes peuvent toujours nager, et un gouvernement souverainiste au pouvoir - ou participant au pouvoir - pourra toujours faire l'indépendance. Tant que la nation vit et qu'elle détient une force politique - ce qui n'est pas le cas depuis presque 20 ans!!

Quant à ce qui s'est passé dans l'ancien temps, si nous avions une machine à voyager dans le temps ce serait pertinent. Perso, moi j'irais voir Bourrassa, je lui donnerais une boule de cristal, et c'est lui que je convaincrais de faire l'indépendance. Ottawa serait nukée, et le pays du Québec aurait 25 ans aujourd'hui. Mais ce n'est pas possible. Il faut regarder en avant, d'ici deux ans, pour éviter une nouvelle majorité libérale d'encore 4 ou 5 ans.
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:25Modifié
 
Robert Desroches
La vérité, rien que celà!!! Le chômage à la baisse, population actvive à la hausse. Ratio dette/PIB à la baisse. Déficit zéro. Tu regarde juste ce qui te plais mon mon Joe!
J’aimeRépondre19 juin 2016 18:23
 
André Chevalier · 
Avant de définir le projet d'inépendance disposons de l'option fédéraliste en posant la question suivante lors d,un référendum: «Voulez-vous que le Québec adhère à la constitution canadienne?»
Face à un refus de la part de la population, la seule option restante sera l'indépendance.
 
Luc Bertrand · 
Travaille chez À la retraite
Si 29% des électeurs inscrits ont suffi à donner 100% des pouvoirs à Philippe Couillard le 7 avril 2014 et qu'il domine toujours dans les sondages, malgré toutes les malversations de son gouvernement, incluant sa volonté de signer le "torchon de Pierre Elliott Trudeau" de 1982 l'an prochain, vous ne trouvez pas ça risqué que le Parti québécois compte dans son propre but en offrant ainsi à ses adversaires l'occasion de régler le cas définitivement de l'option indépendantiste?
J’aimeRépondre9 juin 2016 12:18
 
André Chevalier · 
Luc Bertrand Si on n'est même pas capable de convaincre les citoyens québécois de rejeter la constitution de PE Trudeau, je ne vois pas comment on peut espérer accéder un jour à l'indépendance. Alors, aussi bien en finir tout de suite.
Par contre, si le rejet est confirmé par référendum., ce sera un atout majeur pour promouvoir la seule option réaliste: l'indépendance.
J’aimeRépondre9 juin 2016 12:28
 
André Chevalier · 
David Gariépy «Vous tournez en rond!»
Non! Au contraire...

Tant que les position extrêmes, soit le fédéralisme actuel et l'indépendance, restent disponibles dans les discussions, toute tentative pour proposer une solution mitoyenne est vouée à l'échec et sera rejetée par la majorité pour des raisons diamétralement opposées, ceux en faveur du fédéralisme actuel et ceux en faveur de l'inpendance restant chacun sur leur position.

Il faut donc tenter de retirer les positions extrême de la discussion, ce qui forcera les gens à chercher des compromis.

Quoiqu'en disent les fédéralistes, l'option de l'indépendance n'a pas été écartée en 1996, compte tenu de la façon dont ce référendum s'est déroulé. Mais qu'en est-il de l'option du fédéralisme actuel? N'est-il pas temps de poser la question à la population?

Là, on aurait une chance de cessr de tourner enrond!
J’aimeRépondre9 juin 2016 15:38
 
Luc Bertrand · 
Travaille chez À la retraite
André Chevalier, ce sera aux LIBÉRAUX à tenir ce référendum sur la constitution de 1982 et toute possibilité d'amélioration que Philippe Couillard pourra obtenir d'Ottawa, pas à un gouvernement péquiste. C'est le PLQ qui est au pouvoir, présentement, et qui le sera lorsqu'il se proposera de signer cet accord pour le 150e anniversaire du Canada. Compte tenu des précédents de 1980, 1992 et 1995, ce sera à lui que reviendra le fardeau de la preuve pour l'entériner et de permettre au peuple de se prononcer en toute connaissance de cause.

Le Parti québécois n'a pas été fondé pour renouveler le fédéralisme, mais pour réaliser l'indépendance du Québec.
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:16
 
André Chevalier · 
David Gariépy ...et alors?
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:18
 
André Chevalier · 
Luc Bertrand « ce sera aux LIBÉRAUX à tenir ce référendum sur la constitution de 1982 »

... et on devrait le sommer d'en tenir un, puisque Couillard a manifesté le désir d'adhérer à la constitution de 1982. S'il refuse , le nouveau parti au pouvoir devrait le tenir.
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:21
 
Michel Rouleau · 
Luc Bertrand 42%.... informez vous un peu!....
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:44
 
André Chevalier · 
Michel Rouleau 42%, c'est le pourcentage des votes, pas des électeurs inscrits.
Apprenez à lire les interventions!...
J’aimeRépondre29 juin 2016 17:53
 
Robert Desroches
Déjà vu.
J’aimeRépondre9 juin 2016 18:25
 
Gaston Carmichael
Voilà un bel os à gruger pour nos trolls.
 
Michel Rouleau · 
Absoluement, pour une fois, soyez claire! Le QC le sera aussi et votre parti pourra mourir en 2018!.... Fini le niaisage péquiste! On va vous fournir l'aide a mourir!
 
André Chevalier · 
Donc, vous seriez d'accord avec pour faire un référendum sur l'adhésion du Québec à la constitution canadienne par référendum, ce qui pourrait régler le cas du PQ, une fois pour toute, dans le cas d'une réponse positive.
J’aimeRépondre9 juin 2016 12:31
 
Michel Rouleau · 
André Chevalier ca me tente même pas de parler de constitution! Pas une priorité pour moi et une majorité de québecois! Encore moins de parler de séparation!!!! Règlons nos problèmes en premier!
J’aimeRépondre9 juin 2016 13:08
 
Jean Bonneau
Quand tu est du coté des éternels perdants, c'est pas facile de sortir du défaitisme...
 
Simon Lavallee
C'est de très bonne augure, si en 1968 à la fondation du parti Québecois il y avait environ 10% d'indépendantistes, il y en a environ 40 % maintenant et ce sans fièvre électorale. ( "un chef d'État ne conduit le peuple qu'en lui montrant l'avenir, un chef est marchand d'espoir" Napoléon)
 
Robert Desroches
40% faites moi rire. Le PQ n'a pa eu 25% au dernières élections et ON 1% WOW!
J’aimeRépondre19 juin 2016 18:28
 
Kathy Pépin
Robert Desroches Nombre de personnes se positionnent en faveur de l'indépendance mais appuient d'autres partis lorsqu'il est question de choisir un gouvernement.
Joe Bleau
«Nous devons nous présenter tel que nous sommes pour qu'ils nous fassent confiance.»

C'est ce que font les libéraux?

Non. Ce que vous dites est de la pensée magique.

La profession de foi souverainiste de Péladeau, multipliée par sa forte personnalité et sa capacité d'action, a fait chuter les appuis aux PQ et mobilisé fortement le vote anti-référendum. Voilà la vérité historique de 2014.

C'est d'autant plus évident que la réaction était plus forte lors du vote par anticipation (qui a suivi de quelques jours la déclaration de Péladeau) et qu'elle s'est peu à peu estompée.

Une différence notable sépare le Parti Vert du PQ. Ce dernier est le seul parti qui soit indispensable pour sortir les libéraux du gouvernement. (1) Il est le seul à pouvoir aspirer à un 35% du vote et donc, dépasser de peu les libéraux, et (2) dans l'optique d'une entente entre partis (coopération parlementaire ou coalition) il est le seul à pouvoir s'entendre avec l'un des deux autres (CAQ et QS ayant peu de choses en commun).

Or, il est au centre d'un système de vase-communiquants, où, dès qu'il bouge un peu, une masse d'électeurs est prète à se déverser dans un autre parti. 

Le PLQ actuel est de très loin le parti le plus anti-nationalste, néolibéral, corrompu et incompétent sur la scène provincial. Chaque année qu'il passe aux commandes du Québec transforme la société de manière à assurer de plus en plus sa réélection. Il est positionné pour gouverner pendant le reste de ma vie (j'ai 30 ans). Montréal a atteint le point de bascule linguistique quelque part entre le recensement de 2011 et celui de 2016. 

Les gens perdent leurs jobs, le Québec s'endette, les mafias s'enrichissent, les démunis sont mis à la rue et les fugueuses dans les bras des proxénètes, les bureaux du Québec à l'étranger ferment les uns après les autres, les cours de français et d'histoire sont négligés délibéréments, et les subventions, les juges, les directeurs d'organismes parapublics, les programmes et les lois sont choisis en fonction de transformer le Québec de fond en comble.

Le plus urgent est de changer cela.

Ce n'est pas l'attentisme le problème, c'est la division. 

Je suis indépendantiste, et un indépendantiste peut faire un bon cuisinier, un bon comptable, un bon ministre. Il n'y a rien d'invalidant à être indépendantiste et à exercer le pouvoir. Ni rien d'hypocrite, rien de louche ou de honteux. C'est de prétendre le contraire qui intègre le discours fédéraliste. C'est ce discours - tenu par les pires libéraux tout comme par des purs-et-durs - voulant qu'un parti indépendantiste ne puisse pas gouverner, qu'il ne puisse servir qu'à essayer l'indépendance tête baissée, qui empêche la population de faire confiance à un parti souverainiste afin de gouverner le Québec. 

Pour 1% de caribous qui quitteront ON, il y aura 8% de nationalistes souverainistes-pas-pressés qui quitteront le PQ pour la CAQ et surtout 7% qui quitteront la CAQ pour le PLQ (ce qui est bien plus que suffisant pour qu'ils obtiennent une écrasante majorité). En 2022, après une génération complète de règne libéral, il va falloir mettre fin a bien des espoirs qui ne tiennent déjà qu'à un fil, et essayer de RÉELLEMENT sauver ce qui reste du Québec-Nation.

Voilà la vérité.
 
Luc Bertrand · 
Travaille chez À la retraite
Monsieur Bleau, si ce n'est pas vrai que les libéraux montrent leur vrai visage, pourquoi alors mènent-ils toujours autant dans les sondages et qu'ils restent aussi imperméables aux scandales et malversations qui ne cessent de ressortir contre eux?

Quant au poing levé de PKP, selon moi, ce n'est pas la profession de foi indépendantiste du dernier chef du PQ qui a fait basculer la campagne du parti, en 2014, mais plutôt le malaise perçu chez Pauline Marois et sa dérobade devant l'accusation de Philippe Couillard de préparer, en secret, un référendum sur l'indépendance. Déjà qu'elle avait passablement déçu les Québécois(e)s avec son gouvernement avec ses reculs, ses tergiversations et sa charte mal fagotée, elle a convaincu les indépendantistes de ne pas se déplacer pour appuyer un parti reniant aussi clairement sa propre raison d'être.

L'analogie avec le Parti vert de Jean-Martin Aussant n'était qu'une boutade, monsieur Bleau. Il n'insinuait nullement que ce parti constituait un aspirant au pouvoir aussi sérieux que le PQ. Il ne faisait qu'illustrer, sarcastiquement, l'aberration du choix de ce parti de ne pas faire campagne sur son option.

Le Parti québécois n'a pas été conçu pour gouverner la province de Québec, mais pour en faire un PAYS. Ça n'a RIEN donné, au parti, de mettre de côté sa mission fondamentale pour se contenter de la gouverne provinciale, car, tôt ou tard, les limites de nos pouvoirs et notre subordination à Ottawa nous condamnaient à l'échec, comme tous les autres partis essayant de faire avancer le Québec. Son problème de FOND a été de dissocier la réalisation de l'indépendance de la prise du pouvoir, lors du congrès national du 15 novembre 1974, alors que POUVOIR et INDÉPENDANCE forment un TOUT indissociable.

Claude Morin, avec son référendum et son "bon gouvernement", a sans doute accéléré la prise du pouvoir du PQ et permis de démontrer sa capacité à bien gouverner, mais, ce faisant, il a contribué à faire perdre conscience de l'URGENCE et de la NÉCESSITÉ de l'indépendance. Le premier gouvernement de René Lévesque a si bien fait, en éliminant les irritants les plus graves à l'émancipation des Québécois(e)s que beaucoup, aujourd'hui, ne se jugent plus opprimé(e)s et agissent comme si le Québec était déjà souverain.
J’aimeRépondre39 juin 2016 12:56
 
Joe Bleau
Luc Bertrand «Monsieur Bleau, si ce n'est pas vrai que les libéraux montrent leur vrai visage, pourquoi alors mènent-ils toujours autant dans les sondages et qu'ils restent aussi imperméables aux scandales et malversations qui ne cessent de ressortir contre eux?»

(1), parce qu'ils affichent au contraire une image rassurante, compétente, qu'ils maîtrisent la langue de bois et la novlangue, etc. Avouons-le, ils disent le contraire de ce qu'ils font. En 2003, Charest s'est fait élire, alors que Landry jouissait d'un bon taux de satisfaction, sur les listes d'attente, et en 2014, Couillard a promis des centaines de milliers d'emplois qui ne sont jamais venus; au contraire, le Québec peine à entreprendre sa relance malgré un taux de change favorable aux exportations et au tourisme. Ils mettent des bâtons dans les roues à l'économie.

(2), parce que les québécois ne veulent pas de référendum actuellement, sortez de votre cercle fermé et vous verrez. Les libéraux jouissent d'un effet de rempart contre cette «peur» irrationnelle de se faire demander son avis. Ils jouissent aussi de médias complaisants sur cette question.

(3) parce qu'ils jouissent d'un haut plancher dans l'électorat, fait en partie d'anglophones et d'allophones qui votent en bloc selon l'adage «better crooks than separatists», influencés par leurs médias et leurs leaders respectifs, et en partie de personne ayant des intérêts individuels ou corporatifs pécuniers à la prise du pouvoir par une équipe généreuse envers ses donateurs et partant avec une longueur d'avance.

«L'analogie avec le Parti vert de Jean-Martin Aussant n'était qu'une boutade,»

J'ai bien compris la boutade, mais avez-vous compris que la seule issue pour l'appareil public québécois, de sortir de l'impasse libérale, passe forcément par un PQ qui participe au pouvoir?

«Le Parti québécois n'a pas été conçu pour gouverner la province de Québec, mais pour en faire un PAYS. »

Oui, tout comme les os de nos bras et jambes ont été conçus à l'origine pour renforcer des nageoires de poissons. Actuellement, le PQ est un incontournable pour déloger les libéraux et les libéraux sont des fossoyeurs de l'idée même de la nation québécoise, qu'ils réussissent à rendre anachronique chez nombre de nos concitoyens. Voilà qui scellerait à jamais le sort de la dernière société francophone majoritaire d'Amérique du nord. 

Nos bras et jambes peuvent toujours nager, et un gouvernement souverainiste au pouvoir - ou participant au pouvoir - pourra toujours faire l'indépendance. Tant que la nation vit et qu'elle détient une force politique - ce qui n'est pas le cas depuis presque 20 ans!!

Quant à ce qui s'est passé dans l'ancien temps, si nous avions une machine à voyager dans le temps ce serait pertinent. Perso, moi j'irais voir Bourrassa, je lui donnerais une boule de cristal, et c'est lui que je convaincrais de faire l'indépendance. Ottawa serait nukée, et le pays du Québec aurait 25 ans aujourd'hui. Mais ce n'est pas possible. Il faut regarder en avant, d'ici deux ans, pour éviter une nouvelle majorité libérale d'encore 4 ou 5 ans.
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:25Modifié
 
Robert Desroches
La vérité, rien que celà!!! Le chômage à la baisse, population actvive à la hausse. Ratio dette/PIB à la baisse. Déficit zéro. Tu regarde juste ce qui te plais mon mon Joe!
J’aimeRépondre19 juin 2016 18:23
 
André Chevalier · 
Avant de définir le projet d'inépendance disposons de l'option fédéraliste en posant la question suivante lors d,un référendum: «Voulez-vous que le Québec adhère à la constitution canadienne?»
Face à un refus de la part de la population, la seule option restante sera l'indépendance.
 
Luc Bertrand · 
Travaille chez À la retraite
Si 29% des électeurs inscrits ont suffi à donner 100% des pouvoirs à Philippe Couillard le 7 avril 2014 et qu'il domine toujours dans les sondages, malgré toutes les malversations de son gouvernement, incluant sa volonté de signer le "torchon de Pierre Elliott Trudeau" de 1982 l'an prochain, vous ne trouvez pas ça risqué que le Parti québécois compte dans son propre but en offrant ainsi à ses adversaires l'occasion de régler le cas définitivement de l'option indépendantiste?
J’aimeRépondre9 juin 2016 12:18
 
André Chevalier · 
Luc Bertrand Si on n'est même pas capable de convaincre les citoyens québécois de rejeter la constitution de PE Trudeau, je ne vois pas comment on peut espérer accéder un jour à l'indépendance. Alors, aussi bien en finir tout de suite.
Par contre, si le rejet est confirmé par référendum., ce sera un atout majeur pour promouvoir la seule option réaliste: l'indépendance.
J’aimeRépondre9 juin 2016 12:28
 
André Chevalier · 
David Gariépy «Vous tournez en rond!»
Non! Au contraire...

Tant que les position extrêmes, soit le fédéralisme actuel et l'indépendance, restent disponibles dans les discussions, toute tentative pour proposer une solution mitoyenne est vouée à l'échec et sera rejetée par la majorité pour des raisons diamétralement opposées, ceux en faveur du fédéralisme actuel et ceux en faveur de l'inpendance restant chacun sur leur position.

Il faut donc tenter de retirer les positions extrême de la discussion, ce qui forcera les gens à chercher des compromis.

Quoiqu'en disent les fédéralistes, l'option de l'indépendance n'a pas été écartée en 1996, compte tenu de la façon dont ce référendum s'est déroulé. Mais qu'en est-il de l'option du fédéralisme actuel? N'est-il pas temps de poser la question à la population?

Là, on aurait une chance de cessr de tourner enrond!
J’aimeRépondre9 juin 2016 15:38
 
Luc Bertrand · 
Travaille chez À la retraite
André Chevalier, ce sera aux LIBÉRAUX à tenir ce référendum sur la constitution de 1982 et toute possibilité d'amélioration que Philippe Couillard pourra obtenir d'Ottawa, pas à un gouvernement péquiste. C'est le PLQ qui est au pouvoir, présentement, et qui le sera lorsqu'il se proposera de signer cet accord pour le 150e anniversaire du Canada. Compte tenu des précédents de 1980, 1992 et 1995, ce sera à lui que reviendra le fardeau de la preuve pour l'entériner et de permettre au peuple de se prononcer en toute connaissance de cause.

Le Parti québécois n'a pas été fondé pour renouveler le fédéralisme, mais pour réaliser l'indépendance du Québec.
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:16
 
André Chevalier · 
David Gariépy ...et alors?
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:18
 
André Chevalier · 
Luc Bertrand « ce sera aux LIBÉRAUX à tenir ce référendum sur la constitution de 1982 »

... et on devrait le sommer d'en tenir un, puisque Couillard a manifesté le désir d'adhérer à la constitution de 1982. S'il refuse , le nouveau parti au pouvoir devrait le tenir.
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:21
 
Michel Rouleau · 
Luc Bertrand 42%.... informez vous un peu!....
J’aimeRépondre9 juin 2016 17:44
 
André Chevalier · 
Michel Rouleau 42%, c'est le pourcentage des votes, pas des électeurs inscrits.
Apprenez à lire les interventions!...
J’aimeRépondre29 juin 2016 17:53
 
Robert Desroches
Déjà vu.
J’aimeRépondre9 juin 2016 18:25
 
Gaston Carmichael
Voilà un bel os à gruger pour nos trolls.
 
Michel Rouleau · 
Absoluement, pour une fois, soyez claire! Le QC le sera aussi et votre parti pourra mourir en 2018!.... Fini le niaisage péquiste! On va vous fournir l'aide a mourir!
 
André Chevalier · 
Donc, vous seriez d'accord avec pour faire un référendum sur l'adhésion du Québec à la constitution canadienne par référendum, ce qui pourrait régler le cas du PQ, une fois pour toute, dans le cas d'une réponse positive.
J’aimeRépondre9 juin 2016 12:31
 
Michel Rouleau · 
André Chevalier ca me tente même pas de parler de constitution! Pas une priorité pour moi et une majorité de québecois! Encore moins de parler de séparation!!!! Règlons nos problèmes en premier!
J’aimeRépondre9 juin 2016 13:08
 
Jean Bonneau
Quand tu est du coté des éternels perdants, c'est pas facile de sortir du défaitisme...
 
Simon Lavallee
C'est de très bonne augure, si en 1968 à la fondation du parti Québecois il y avait environ 10% d'indépendantistes, il y en a environ 40 % maintenant et ce sans fièvre électorale. ( "un chef d'État ne conduit le peuple qu'en lui montrant l'avenir, un chef est marchand d'espoir" Napoléon)
 
Robert Desroches
40% faites moi rire. Le PQ n'a pa eu 25% au dernières élections et ON 1% WOW!
J’aimeRépondre19 juin 2016 18:28
 
Kathy Pépin
Robert Desroches Nombre de personnes se positionnent en faveur de l'indépendance mais appuient d'autres partis lorsqu'il est question de choisir un gouvernement.