Une grave menace à nos libertés nommée Philippe Couillard

Une grave menace à nos libertés nommée Philippe Couillard

Plusieurs se demandent pourquoi le premier ministre Philippe Couillard qui, après avoir été durant des années conseiller auprès d’un ministre d’Arabie saoudite, bénéficie donc d’entrées et de contacts en haut lieu au sein de ce régime de sadiques dégénérés, n’ait pas encore remué ciel et terre pour demander la libération de Raif Badawi, ce père d’une jeune famille sherbrookoise condamné à 1000 coups de fouet et à dix ans de prison pour avoir remis en question sur un blogue la domination de la religion mahométane sur la société.

Ça fait pourtant plusieurs mois que cette triste affaire fait partie de l’actualité, après que les Insoumis des Cantons de l’Est aient en bonne partie contribué à la publiciser, et plusieurs médias, qui pour une rare fois se sont montrés utiles à l’information, en ont parlé largement. Un article paru jeudi matin et signé par le professeur émérite de l’université Laval,Claude Simard, de même que plusieurs critiques formulées de toutes parts ces derniers jours, semblent avoir enfin sorti Philippe Couillard de la torpeur qui lui est coutumière quand l’islam radical est en cause, et il aurait aux dernières nouvelles téléphoné à l’épouse de M. Badawi pour lui manifester sa sympathie.

UN PROJET ODIEUX QUI MENACE NOS LIBERTÉS LES PLUS FONDAMENTALES

Chose certaine, Philippe Couillard est pas mal occupé ces temps-ci à concrétiser un projet des plus odieux, qui pose une très grave menace, sinon la plus grave menace à avoir jamais été posée à nos libertés les plus fondamentales. Une telle menace est du jamais-vu non seulement dans l’histoire du Québec, mais également dans l’histoire des démocraties libérales occidentales depuis la deuxième guerre mondiale.

On se souvient que le 17 novembre dernier, le premier ministre était au coeur d’une mascarade au cours de laquelle il annonçait son intention de lutter contre la «radicalisation», en s’associant officiellement avec ce qu’il a présenté comme étant des «représentants de la communauté musulmane», mais qui en réalité sont tous des anti-laïques frénétiques comme l’est Couillard lui-même, et qui sont aussi, pour la plupart, des adeptes et propagateurs de la charia, donc de l’islam radical. Le même jour, je dénonçais cette mascarade grotesque dans cet article, à l’instar de nombreux compatriotes québécois de foi ou de culture musulmane, comme Hassan Jamali dans ce percutant article.

C’est un fait désormais établi que les démocrates et humanistes musulmans, qui par définition sont opposés à la charia, ce ne sont pas des musulmans selon les goûts de Philippe Couillard, qui ne reconnaît officiellement en tant que musulmans que ceux qui sont adeptes de la charia, et qui par conséquent propagent ce qui est inhérent à celle-ci, soit le sexisme (notamment symbolisé par les voiles de toutes grandeurs et couleurs), l’homophobie, le suprématisme religieux, l’arriération, l’obscurantisme, etc.  

Donc, c’est en écartant délibérément les musulmans anti-charia, donc opposés à l’islam radical (comme Couillard l’avait fait par exemple en éjectant Fatima Houda-Pepin de la députation de son parti) et en s’alliant à des adeptes et propagateurs de la charia, que notre benêt premier ministre entend lutter contre la «radicalisation».

Le lendemain, sa ministre de l’Immigration, de la «Diversité» et de l’«Inclusion», Kathleen Weil, ne se montrait pas plus brillante que son chef et se couvrait de ridicule lorsque, interviewée par l’animateur Carl Monette sur Radio X Québec, elle faisait la preuve de son ignorance complète quant au parcours pro-charia, donc islamiste radical, des individus avec lesquels elle paradait joyeusement la veille et à qui son chef entend confier le mandat de lutter contre la «radicalisation». Si vous voulez mesurer l’ampleur de l’incompétence et de l’irresponsabilité, pour ne pas dire de la stupidité, de la ministre Weil, l’entrevue peut être entendue ICI. Mais je vous préviens, écouter ça pourrait vous plonger dans un état de sidération.

CRÉATION D’UN COMITÉ DE FONCTIONNAIRES ET DE PRO-CHARIA

Depuis le 17 novembre, nous attendions les suites de l’annonce de cette alliance pour le moins douteuse entre le gouvernement Couillard et les tenants de la charia, donc de l’islam radical.  

Voilà donc que le 11 janvier, nous apprenions dans un article paru dans Le Soleil que Philippe Couillard prépare la mise sur pied d’un comité présenté comme «multipartite», mais qui en réalité est composé exclusivement, d’une part, de bureaucrates de différents ministères du gouvernement et, d’autre part, des anti-laïques pro-charia avec lesquels Couillard et sa ministre Weil ont donné le béat spectacle du 17 novembre.

Tel qu’annoncé, ce comité a tous les atours d’une officine étatique de délation de la dissidence et de l’hérésie. Pour définir son mandat, voyez la terminologie pour le moins singulière utilisée par le gouvernement: «Cibler les propos et les gestes haineux, ainsi que les comportements discriminatoires envers les religions pouvant mener à la radicalisation». 

D’abord, selon Philippe Couillard, la «radicalisation» ne provient pas en premier lieu  du fanatisme religieux lui-même, mais de ceux qui peuvent le critiquer ou le dénoncer. Durant les années 1930, Couillard aurait probablement désigné comme fauteurs de «radicalisation» les antinazis (comme par exemple l’écrivain Klaus Mann) qui dénonçaient durement le mouvement hitlérien. Ou encore les dissidents sous l’Union soviétique stalinienne.

Ensuite, Couillard confie aux pro-charia qu’il a invités à faire partie de ce comité le mandat de cibler les propos et gestes «haineux», donc de définir la «haine» en question et de désigner ceux qu’ils accusent de propager ladite «haine». Et l’État pourra ensuite sévir.

On sait par exemple que plusieurs de ceux et celles avec qui Couillard et Weil se sont pavanés le 17 novembre, et qui feront partie dudit comité, ont déjà à plusieurs reprises, accusé de «haineux» plusieurs chroniqueurs, blogueurs, éditeurs (y compris votre humble serviteur) et sites web qui critiquent l’islam radical et analysent les ramifications des mouvances pro-charia. Donc on peut déjà avoir une certaine idée de ce à quoi l’on peut s’attendre de la part des alliés pro-charia de Couillard.  

Concernant les fonctionnaires membres de ce comité, certains pourraient être portés à croire que ces derniers pourraient freiner la propension des pro-charia à faire accuser comme «haineux» ceux qui ne font que les critiquer ou les dénoncer. Or, à la lumière des propos tenus par la ministre Weil dans l’entrevue ci-dessus mentionnée avec Carl Monette, où elle affirmait que les fonctionnaires avaient certifié que les individus faisant partie de la mascarade du 17 novembre n’avaient rien à voir avec la charia, on ne peut pas s’attendre à ce que les bureaucrates en question se montrent plus futés ou éclairés.

LE RETOUR DE L’ÉTAT COMME «BRAS SÉCULIER» DU POUVOIR RELIGIEUX

Il faut bien mesurer la portée potentiellement dévastatrice pour nos libertés de cette mesure sournoise que Philippe Couillard se prépare à nous imposer. Il s’agit carrément d’un retour à l’époque sombre où l’État servait de «bras séculier» aux pouvoirs religieux. Et en cela, Couillard est sans aucun doute le dirigeant politique occidental allant le plus loin dans le sens d’un retour en arrière de quelques siècles. 

Je m’explique : jusqu’à en gros la fin du dix-huitième siècle, donc avant l’avènement des Lumières et de bon nombre de révolutions ayant jeté à bas l’absolutisme tant monarchique que religieux, les pouvoirs religieux dépistaient, traquaient et persécutaient les hérétiques et mal-pensants.

À cet effet, on connaît notamment le rôle sinistre et cruel de la célèbre Inquisition. Par contre, l’Inquisition, qui était une institution de l’Église, ne procédait pas elle même aux arrestations, tortures et mises à mort des hérétiques, même si c’est elle qui supervisait les tortures et prononçait les condamnations. C’est que le pouvoir religieux refusait de voir ses mains souillées de sang.

Par conséquent, le pouvoir religieux confiait à l’État la responsabilité de sévir et de punir à sa place. D’où l’expression de l’État «bras séculier» de l’Église, une expression qui ne rappelle que de sinistres souvenirs et qui caractérise l’une des époques les plus sombres que la civilisation occidentale aura traversée au cours de son histoire.

L’analogie entre ce sinistre passé et ce que Philippe Couillard est en train de préparer n’a rien d’exagéré. Bien entendu, cela n’aboutira pas en tortures et encore moins en mises à mort (en tout cas pas par l’État).  Mais il n’en demeure pas moins que le comité prétendument «multipartite» de Couillard, qui en réalité, comme nous l’avons vu, ne réunira que des fonctionnaires et des pro-charia, vise à permettre aux pro-charia de désigner les mal-pensants contre lesquels le gouvernement devra sévir. 

Autrement dit, Philippe Couillard est en train de servir sur un plateau d’argent aux propagateurs de la charia la possibilité d’utiliser notre propre État pour sévir contre le délit de blasphème, délit que, soit dit en passant, le président de ce tribunal arbitraire et orwellien qu’est la Commission des «droits» de la personne du Québec, l’inquiétant Jacques Frémont, a récemment demandé de rendre punissable par la loi en le faisant inclure dans la Charte québécoise des droits et libertés. À l’appui de sa déplorable requête, Frémont a même invoqué le projet de résolution anti-blasphème que les pays régis par la charia cherchent depuis des années à faire adopter par l’ONU !

C’est pourquoi il est possible de parler de retour de l’État en tant que bras séculier du pouvoir religieux, car c’est là précisément ce que Philippe Couillard cherche à imposer aux Québécois, en détournant leur propre État au service de adeptes de la charia, donc de l’islam radical, qui cherchent à anéantir nos libertés fondamentales, dont le droit de critiquer les croyances surnaturelles et les pratiques souvent sexistes, homophobes, arriérées, obscurantistes, totalitaires, suprématistes qui leur sont souvent inhérentes, en particulier pour ce qui est de la charia.

IL FAUT STOPPER COUILLARD, IL EN VA DE NOS LIBERTÉS

Philippe Couillard incarne ainsi le pire danger qui ait jamais menacé notre démocratie et nos libertés québécoises. Ce faisant, il trahit certes les Québécoises et les Québécois qui nous ont précédés et qui, tout au long de notre histoire, ont lutté en consentant de lourds sacrifices pour que le Québec soit une terre de liberté pour nous et pour nos nombreux compatriotes venus d’ailleurs qui ont fui les tyrannies, notamment celles de type théocratique.

Mais Philippe Couillard trahit également l’héritage de libertés qu’on légué plusieurs figures historiques de son propre parti, dont Félix-Gabriel Marchand, Damien Bouchard, et tant d’autres esprits éclairés et défenseurs de la laïcité dont l’écrivain, professeur de droit et député libéral Edmond Lareau, un personnage au parcours plutôt sympathique, qui écrivait en 1879, dans sa brochure Libéraux et conservateurs :

«Tolérer l’influence du pouvoir religieux dans la vie politique équivaudrait à nier le gouvernement constitutionnel, ce serait le gouvernement théocratique. L’autorité ne prendrait plus son origine et sa sanction dans le peuple, mais dans une classe du peuple, gouvernant la nation au nom du droit divin. Ce serait pénétrer dans l’obscure nuit du moyen âge».

Ce contre quoi Edmond Lareau mettait en garde à son époque ressemble à bien des égards à ce que Philippe Couillard est présentement en train de fomenter avec la création de ce comité de délation constitué de bureaucrates et de pro-charia, et qui cherche à faire de l’État québécois le bras séculier d’un pouvoir religieux particulier. 

Il est vital, crucial, d’arrêter Philippe Couillard, si l’on veut éviter que «l’obscure nuit du moyen âge» puisse s’abattre sur le Québec.

Il faut se réveiller, ça urge.  Il faut aussi s’organiser, pour agir concrètement. Joignez-vous à la lutte qui ne fait que commencer : www.anticharia.quebec 

edmond lareauEdmond Lareau (1848-1890)

https://www.radioh2o.ca/une-grave-menace-nommee-couillard/

 

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